Gaza, le 7 août 2024, WAFA- Le Japon a commémoré le 79e anniversaire des victimes des deux bombes atomiques lancées par les États-Unis sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que la guerre de génocide menée par l'occupation israélienne de la bande de Gaza depuis 10 mois ressemble aux scènes de massacres et de destruction qui ont frappé la bande de Gaza.
Le 6 août 1945, les États-Unis ont largué la première bombe atomique du monde sur la ville d'Hiroshima, tuant 140 000 personnes. Trois jours plus tard, les États-Unis ont largué une deuxième bombe atomique sur la ville de Nagasaki, tuant 70 000 personnes.
Au XXe siècle, Hiroshima est devenue le symbole de la destruction massive et du meurtre de masse, tandis que la bande de Gaza est devenue le modèle du XXIe siècle de la guerre de génocide menée par Israël depuis le 7 octobre 2023.
Le génocide de Gaza a causé plus de 131 palestiniens martyrs et blessés, dont la plupart sont des femmes et des enfants, ainsi que plus de 10 000 citoyens disparus.
Les scènes de la guerre israélienne contre Gaza, en proie à des traumatismes, rappellent la tragédie japonaise d'Hiroshima, avec les différentes armes utilisées. Hiroshima a été engloutie par une bombe atomique américaine, tandis que les armes israéliennes et américaines continuaient à déchirer la bande de Gaza, laissant derrière elles un énorme choc et des ravages.
Selon les estimations des organisations internationales, les explosifs lancés par l'occupation israélienne sur la bande de Gaza sont équivalents à cinq fois les deux bombes atomiques qui ont été lancées sur Hiroshima et Nagasaki.
Les crimes d'Hiroshima et de Gaza sont similaires, dans le génocide massif et la destruction sans précédent des installations et des infrastructures, qui s'accompagnent du silence international et de l'incapacité à mettre fin aux crimes de l'occupation, à ses violations de la loi internationale et du droit international humanitaire et à son responsabilisation et à sa punition.
À Hiroshima, les États-Unis ont utilisé pour la première fois une bombe atomique, une arme de destruction massive qui a causé des destructions massives et tué des dizaines de milliers de civils innocents. Alors qu'Israël n'a pas utilisé de bombe atomique dans sa guerre incessante contre la bande de Gaza, il a utilisé des armes d'une capacité de destruction énorme qui causent des pertes massives parmi les civils et les infrastructures.
L'utilisation par Israël d'armes destructrices et de missiles qui transportent des tonnes d'explosifs n'a pas respecté le principe de proportionnalité en vertu du droit international, tout comme l'utilisation d'une bombe atomique ne fait aucune distinction entre un bébé, un enfant, une femme, un vieillard ou un jeune.
En outre, l’occupation a détruit des milliers de maisons et de tours résidentiels, par bombardements et frappes sur les têtes des citoyens, causant le meurtre des milliers de civils.
L'évaluation par le Centre des Nations Unies pour les satellites (UNOSAT) des dommages et des destructions subis par les bâtiments et les installations dans la bande de Gaza, basée sur des images satellites collectées en juillet dernier et comparées aux images avant le début de la guerre d'extermination en octobre 2023, a montré qu'environ 157 000 bâtiments dans la bande ont été détruits, entre la destruction totale et partielle.
Ces chiffres correspondent à environ 63% de l'ensemble des bâtiments de la bande de Gaza, et à un total de 215 137 logements touchés. Les provinces du nord de Gaza et de Rafah ont connu la plus forte augmentation des dommages par rapport à l'analyse du 3 mai 2024, avec environ 2 300 nouveaux bâtiments endommagés dans le nord de Gaza et environ 15 030 bâtiments à Rafah.
Plusieurs pays dans le monde, dont les États-Unis d'Amérique, continuent de fournir à Israël des armes qu'il utilise dans sa guerre contre la bande de Gaza, malgré les avertissements de l'ONU et les demandes d'imposer un embargo sur les armes à l'État occupant pour mettre fin à sa guerre.
Washington a fourni à Israël plus de 100 000 bombes et missiles, dont certains pesaient 2000 livres d'explosifs, tandis qu'il continue à mener une guerre de génocide avec ces armes, tuant des femmes, des enfants, des personnes âgées et des civils sans défense.
La bombe atomique sur Hiroshima a provoqué un génocide, et dans la bande de Gaza, aucune des 2,3 millions d'habitants n'a échappé aux bombardements aériens, terrestres et maritimes disproportionnés.
Hiroshima a témoigné le meurtre d’entre 70 000-80 000 personnes immédiatement, alors qu’à la fin de 1945, le nombre de morts avait atteint environ 140 000. Ce n'est pas très différent dans la bande de Gaza, où 10% de la population a été tuée, blessée ou perdue dans le génocide.
N.S