Jérusalem, le 7 novembre 2024, WAFA - Le gouvernorat de Jérusalem a annoncé que les habitants de Silwan ont décidé de ne pas démolir leurs propres maisons automatiquement, dans le cadre de politique de démolition imposée par les forces de l’occupation.

Les habitants de Silwan ont décidé de ne pas auto-démolir leurs propos maisons, malgré les amendes exorbitantes.

Le chercheur de Jérusalem Fakhri Abu Diab a expliqué que les institutions d’occupation extorquent des Jerusalemites et les poussent à démolir eux-mêmes leurs installations et leurs maisons ou à encourir de lourdes amendes si leurs mécanismes le font, afin de réduire les réactions internationales, considérant la démolition et le déplacement forcé qui en résulte comme une violation du droit international et des actes équivalant à des crimes de guerre.

Il a déclaré : « Nous ne devons pas être un outil entre les mains de la municipalité d’occupation et nous ne voulons pas leur faciliter la tâche ou leur épargner le coût de la démolition. Le monde doit être témoin de la brutalité de l’occupation et de ses troupes lorsqu’elles pillent des maisons et les démolissent, tandis que l’autodestruction se fait sans leur présence.

Abu Diab a déclaré que la municipalité d’occupation cherche à renforcer sa politique d’auto-démolition en montrant le citoyen jérualimite, qui démolit son installation comme s’il était reconnu comme un violateur de la loi, pour échapper à la responsabilité de ses crimes.

Il a également indiqué : ‘L’establishment politique et militaire israélien développe la psychologie de la nouvelle génération dans Jérusalem occupée, faisant du chef de famille autodestructeur coupable de détruire l’avenir et les souvenirs de la famille, et de supprimer de son état d’esprit l’image du véritable occupant criminel qui ne permet pas à Jérusalem de vivre dans sa terre et sa patrie.»

Il a poursuivi : « Quand je démolis ma maison de mes propres mains, je deviens un criminel aux yeux de mes fils et petits-enfants, quand je démolis ils ne voient pas de police, ni d’armée, ni de bulldozers, ni d’occupation, et c’est ce que l’occupation renforce dans l’esprit de la nouvelle génération. »

En outre, Abu Diab a souligné que la municipalité d’occupation disposait de budgets et de possibilités spécifiques qui ne lui permettraient pas de démolir toutes les installations dangereuses en même temps. Si les habitants de Jérusalem s’autodémolissaient, ils l’aideraient à mettre en œuvre ses plans visant la présence palestinienne dans la ville occupée.

De plus, il a affirmé qu’il y avait 22 mille maisons et établissements dans la partie orientale de Jérusalem, 7 milliers d’entre eux dans la ville de Silwan, que l’occupation prétendait être illégale (selon la classification de la municipalité d’occupation et le comité dit de construction et d’organisation), si tous avaient été notifiés et avaient été auto-démolis par le propriétaire de toutes ses origines, aiderait certainement la municipalité d’occupation, qui, pendant de nombreuses années, devait être démolie si elle pouvait l’être.

N.S