Ramallah, le 1er janvier 2025, WAFA- Le ministère des Waqfs et des Affaires religieuses a documenté 22 incursions dans la mosquée bénie Al-Aqsa et l’interdiction pour 48 fois de l'appel à la prière dans la mosquée Ibrahimi au cours du mois de décembre dernier.
Le ministère a révélé dans son rapport mensuel sur « les violations des lieux de culte par l'occupation et ses colons », que les forces d'occupation et les colonialistes ont intensifié leurs attaques contre la mosquée Al-Aqsa, faisant référence à l’incursion de l'extrémiste ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui a pris d'assaut la mosquée le premier jour de la Fête juive des Hanoukka, sous la haute garde des forces d'occupation, ce qui constitue sa septième prise d'assaut depuis son entrée en fonction.
Le ministère palestinien a mis en garde sur la nature de ces attaques, qui visent à perpétuer la présence des colonisateurs et à imposer un nouveau fait accompli, à travers l'accomplissement des rituels talmudiques, tels que la prosternation épique collective, le son de la trompette et l'introduction d'offrandes de plantes, à un moment et un lieu précis.
Il a souligné que ces incursions sont effectuées sous la supervision et la protection de la police d'occupation, qui empêche en permanence les gardes de la mosquée Al-Aqsa du Département des Waqfs à Jérusalem d'effectuer leur travail à l'intérieur de ses cours, restreint les fidèles musulmans, les poursuit et les retient aux portes d'Al-Aqsa.
Dans un geste provocateur, des groupes coloniaux extrémistes ont publié une image modifiée montrant le prétendu « Temple » sur les ruines de la mosquée bénie d'Al-Aqsa, accompagnée de la phrase « La construction du Temple est plus proche que jamais ». Ils ont également appelé ses partisans à mener des raids massifs contre la mosquée.
Concernant la mosquée Ibrahimi, le ministère des Waqfs a documenté que les forces d'occupation ont empêché l'appel à la prière à 48 reprises, l’ont également pris d’assaut, ont monté son toit et ont pris certaines mesures, ce qui constitue une violation flagrante du caractère sacré des sanctuaires islamiques et une atteinte aux biens de la fondation.
Le ministère a également documenté que les autorités d'occupation ont procédé à des fouilles et prolongé une canalisation d'égouts dans les cours de la mosquée Ibrahimi. Elles ont également attaqué le directeur de la mosquée Ibrahimi, Cheikh Moataz Abu Sneineh, aux portes militaires menant à la mosquée, l'ont empêché d'être soigné et ont tenté de perturber une récitation du Coran dans la mosquée.
Le ministère des Affaires religieuses a renouvelé son avertissement des projets dangereux à mettre en œuvre concernant la mosquée Ibrahimi, annoncés par un membre de la Knesset du parti Likoud, qui a exigé le contrôle de la mosquée Ibrahimi et sa mise entièrement sous la « souveraineté » israélienne.
Le rapport documente la notification de la municipalité d'occupation de Jérusalem de démolir la mosquée Al-Isra dans le quartier de Wadi Yasoul, dans la ville de Silwan, à Jérusalem occupée.
En plus, un groupe de colonialistes terroristes a attaqué la mosquée Bar al-Walidin dans le village de Marda dans le gouvernorat de Salfit, et de violer le caractère sacré de la mosquée Yanun près de la ville d'Aqraba dans le gouvernorat de Naplouse, le profanant avec leurs chaussures, prenant des photos et accomplissant des rituels talmudiques à l'intérieur.
Le rapport indique que les forces d'occupation ont attaqué la mosquée Abu Bakr Al-Siddiq dans le camp de réfugiés de Nour Shams à Tulkarem, ce qui a entraîné la destruction de grandes parties de celle-ci et causé de graves dommages à ses installations.
Les bulldozers de l'occupation ont également détruit l'entrée de la mosquée Al-Salam dans le camp de Tulkarem et l'ont fermée avec des barrières de terre.
H.A
