Jérusalem, le 20 juillet 2025, WAFA – Les citoyens de Jérusalem, Ayoub et Mohammad Al-Qanbar, ont été contraints d'évacuer leur maison de Jabal al-Mukaber, au sud-est de Jérusalem occupée, en prévision de sa démolition, après avoir reçu un ordre de démolition définitif des autorités d'occupation israéliennes. Cet ordre a été émis pour éviter de lourdes amendes si la municipalité israélienne procédait à la démolition.

Le citoyen de Jérusalem, Musa Badran, avait commencé à évacuer sa maison du quartier d'Al-Bustan à Silwan plus tôt dans la journée, après avoir reçu un ordre de démolition définitif des autorités d'occupation israéliennes, lui donnant 21 jours pour l'exécuter.

La maison de Badran, construite en 2017, a une superficie de 70 mètres carrés et est habitée par plusieurs membres de sa famille menacés de déplacement, selon le gouvernorat de Jérusalem.

Les autorités d'occupation israéliennes obligent les habitants de Jérusalem occupée à démolir eux-mêmes leurs maisons sous prétexte d'absence de permis. Ceux qui refusent de le faire voient leurs maisons démolies par des bulldozers israéliens, ce qui impose des coûts élevés au propriétaire.

La municipalité d'occupation de Jérusalem refuse d'accorder des permis de construire aux citoyens palestiniens et démolit ou contraint les citoyens à démolir leurs maisons.

Cette pratique viole le droit international et les normes humanitaires qui garantissent le droit au logement. Elle s'inscrit dans le cadre des pratiques systématiques de l'occupation visant à déplacer de force les Palestiniens de Jérusalem, en échange de l'expansion des colonies dans la ville et ses environs.

Il convient de noter que le nombre de maisons et d'installations détruites par les autorités d'occupation israéliennes dans le gouvernorat depuis le début de l'agression contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, s'élève à 623.

Il s'agit notamment de logements, certains habités depuis des décennies, d'autres en construction, ainsi que d'installations commerciales et économiques qui assurent la subsistance de dizaines de familles hiérosolymitaines, selon le gouvernorat de Jérusalem.

F.N