Bresilia, le 24 juillet 2025, WAFA- Le Brésil a annoncé mercredi qu'il se trouvait dans la « phase finale » de son adhésion formelle au procès pour génocide intenté par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ).
Dans un communiqué, le gouvernement brésilien a exprimé sa « profonde indignation face aux épisodes récurrents de violence contre la population civile dans l'État de Palestine, qui ne se limitent pas à la bande de Gaza mais s'étendent à la Cisjordanie ».
La déclaration détaille de « graves violations des droits de l'homme », citant des « attaques contre des infrastructures civiles, notamment des sites religieux comme la paroisse catholique de Gaza, et des installations des Nations Unies comme celles de l'Organisation mondiale de la santé ».
Il a également condamné « la violence aveugle et le vandalisme des colons extrémistes en Cisjordanie, comme l'incendie des ruines de l'ancienne église Saint-Georges et du cimetière byzantin de Taybeh ».
En outre, le Brésil a souligné « les massacres de civils, en majorité des femmes et des enfants, qui sont devenus monnaie courante lors de l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza » et « l'utilisation éhontée de la famine comme arme de guerre ».
La décision du Brésil, souligne le communiqué, est « fondée sur l'obligation de l'État de respecter ses obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire », qu'il considère tous deux comme violés par les actions d'Israël contre les Palestiniens.
La plainte déposée devant la CIJ, principal organe judiciaire des Nations Unies basé à La Haye, a été initialement déposée par l'Afrique du Sud en décembre 2023. Elle accuse Israël de génocide. Plusieurs pays ont officiellement demandé à intervenir dans cette affaire ou ont déclaré leur intention de le faire.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a été l'une des voix les plus critiques à l'échelle mondiale concernant la situation à Gaza, qualifiant systématiquement les actions d'Israël de génocide et d'acte de vengeance. Sa comparaison avec l'Holocauste nazi a conduit Israël à le déclarer « persona non grata ».
Pendant ce temps, plus de 100 organisations humanitaires mettent en garde contre une famine massive à Gaza.
Israël a tué plus de 59 200 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, dans la bande de Gaza depuis le début de son assaut brutal en octobre 2023, selon les autorités sanitaires de Gaza.
H.A