Capitales, le 25 juillet 2025, WAFA– Face à l’aggravation de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, les dirigeants du Royaume-Uni, du Canada et de l’Australie ont appelé, dans des déclarations successives, à des actions immédiates pour mettre fin aux violences et permettre l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que la situation à Gaza « a atteint un nouveau seuil critique » et constitue une véritable « catastrophe humanitaire ». Il a souligné que la création d’un État palestinien est un droit inaliénable du peuple palestinien, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la mise en œuvre d’une solution à deux États garantissant la paix et la sécurité des deux peuples.
Starmer a indiqué qu’il tiendra des discussions d’urgence avec ses homologues français et allemand, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, afin de coordonner des mesures urgentes pour stopper les tueries et permettre aux habitants de Gaza de recevoir l’aide vitale dont ils ont cruellement besoin.
De son côté, le Premier ministre canadien Mark Carney a dénoncé « l’inaction du gouvernement israélien face à la catastrophe humanitaire ». Dans un message publié sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a accusé Israël de violer le droit international en empêchant l’acheminement de l’aide canadienne destinée aux civils. Il a plaidé pour que les agences des Nations unies prennent le relais dans la distribution de l’aide, et a affirmé que le Canada s’engagera activement lors de la conférence internationale sur la solution à deux États prévue à New York la semaine prochaine.
Enfin, le Premier ministre australien Anthony Albanese a exprimé son indignation face à la situation à Gaza, la qualifiant lui aussi de « catastrophe humanitaire ». « Il faut tout faire pour protéger les vies innocentes et mettre fin à la faim et à la souffrance de la population de Gaza », a-t-il déclaré. Albanese a fustigé « les attaques israéliennes visant des civils, y compris des enfants, qui cherchent désespérément de l’eau et de la nourriture », estimant que cela ne peut être ignoré ni justifié.
Ces appels convergents des capitales occidentales marquent une intensification de la pression diplomatique sur Israël, alors que s’accroît l’indignation internationale face aux conditions de vie dramatiques des civils palestiniens dans la bande de Gaza.
H.A