Jérusalem, le 8 octobre 2025, WAFA – Aujourd’hui marque la 35ᵉ commémoration du premier massacre perpétré par les forces israéliennes à la mosquée d’Al-Aqsa.
Le 8 octobre 1990, un lundi avant la prière de l’après-midi, des colons israéliens avaient tenté de poser une pierre angulaire dans la mosquée sainte, déclenchant l’opposition de milliers de fidèles palestiniens. Les forces militaires israéliennes étaient alors intervenues, ouvrant un feu nourri sur les fidèles présents à l’intérieur et aux abords du site. Cette intervention a fait 22 morts et plus de 200 blessés, tandis que 270 personnes ont été arrêtées et l’accès des ambulances sévèrement entravé.
Selon les témoignages, les forces israéliennes avaient installé des barrages sur toutes les routes menant à la mosquée une demi-heure avant le début des violences, afin d’empêcher les fidèles d’y accéder. Malgré ces mesures, des milliers de Palestiniens étaient déjà présents dans l’enceinte. Les corps des victimes et les blessés n’ont pu être évacués qu’après six heures d’attente.
Quelques jours avant le massacre, des tracts distribués par les autorités israéliennes invitaient les citoyens israéliens à participer à une marche à l’intérieur de la mosquée à l’occasion de la fête juive de Souccot. Après les violences, l’occupation a fermé la porte des Maghrébins, prétextant que les musulmans représentaient une menace pour la vie des Israéliens.
Les incursions de colons dans l’esplanade d’Al-Aqsa se poursuivent encore aujourd’hui, tandis que les autorités israéliennes maintiennent un climat de restrictions et de violations contre les Jérusalémites et, plus largement, contre le peuple palestinien.
H.A