Ramallah, le 8 octobre 2025, WAFA- Le Syndicat des journalistes palestiniens a organisé mercredi une marche dans la ville de Ramallah pour commémorer le deuxième anniversaire de la guerre israélienne contre la bande de Gaza et pour condamner ce que le syndicat a qualifié de "génocide médiatique" commis par l'occupation contre les journalistes et les institutions médiatiques palestiniennes.

La marche, qui s'est déroulée depuis la place du Palais de la Culture de Ramallah en direction du siège des Nations Unies, a réuni des centaines de journalistes, de travailleurs des médias locaux et internationaux et de représentants d'organisations de défense des droits, où les participants ont soulevé des cercueils, des photos de camarades martyrs et des slogans condamnant les crimes de l'occupation et appelant la communauté internationale à mettre fin à l'agression et à permettre l'accès des journalistes internationaux et arabes à la bande.

Le commandant des journalistes, Nasser Abo Bakr, a déclaré que ce à quoi les journalistes de la bande de Gaza sont exposés est passé à la phase de génocide qui n'a jamais eu lieu dans l'histoire de l'humanité, où 252 journalistes ont été tués, dont 34 journalistes.

Il a ajouté que l'occupation commet des crimes systématiques sur décision du gouvernement de Netanyahou et de ses militaires, qui commettent quotidiennement des crimes contre les journalistes. Depuis le début de l'agression jusqu'à ce mois, 153 journalistes ont été arrêtés.

"Tous les mots ne suffisent pas face au rôle des journalistes à Gaza qui ont versé leur sang et continué à couvrir volontairement sous les bombardements d'avions et de chars", il a suivi.

Pour sa part, le membre du comité exécutif de l'Organisation de libération, le coordinateur des forces et des factions nationales, Wael Abu Youssef, a déclaré que Gaza subissait un génocide depuis deux ans, et qu'en Cisjordanie il y avait plus d'un millier de barrières qui la coupent, et que cette guerre n'aurait pas continué sans le silence de la communauté internationale.

Il a ajouté : "Nous sommes en face de l'occupation sur le terrain et au cœur du programme politique pour mettre fin à l'occupation et à la colonisation".

N.S