Jérusalem, le 9 janvier 2020, WAFA- Les autorités d‘occupation israéliennes visent quotidiennement à harceler et agresser les citoyens jérusalémites, dans l‘objectif de les expulser de la ville de Jérusalem, à travers des mesures militaires, dont la plus récente est la résidence surveillée.
La politique de la ‘résidence surveillée‘ a été pratiquée lors des guerres mondiales et des occupations dans le monde, y compris en Palestine lors du mandat britannique.
Les autorités d‘occupation israéliennes avaient imposé récemment, la résidence surveillée à neuf jeunes palestiniens de la localité d‘Al-Isawiya à Jérusalem occupée.
Les jeunes ont participé il y a quelques jours, à une marche pacifique rejetant cette politique israélienne qui freine leur droit à la liberté de circulation.
Malgré les menaces du retrait de leurs cartes d‘identité de Jérusalem, d‘éloignement à Gaza ou en Cisjordanie et les menaces de mort, les jeunes résistent toujours à cette politique.
Les jeunes placés en résidence surveillée, souffrent des perquisitions quasi quotidiennes des maisons de leurs parents, de l‘interrogatoire hebdomadaire dans la prison ‘Al-Maskoubiya‘ et des difficultés d‘aller au travail, a rapporté à WAFA, l‘un des jeunes.
Israël a recours à des mesures illégales, dont des lois d‘urgence de l‘époque du mandat britannique, afin d‘harceler le peuple palestinien, a indiqué Mofeed Al-Haj, l‘avocat du club du prisonnier Palestinien.
Al-Haj a ajouté que la localité d‘Al-Isawiya constitue un terrain d’essai pour la résidence surveillée, et au cas où cette politique réussira, cette dernière sera appliquée à Jérusalem et dans les zones (c).
Il a révélé également qu‘Al-Isawiya est soumise depuis plus de huit mois, de la punition collective, notamment les violations et les arrestations exercées contre ses habitants.
À savoir que le nombre des arrestations arbitraires a atteint 600 palestiniens, dont 30 n‘ont aucune condamnation.
N.S/F.N