Milan, le 5 juillet 2019, WAFA- Une délégation du Conseil national palestinien (PNC) a exposé la situation économique palestinienne devant une réunion parlementaire qui s‘est tenue hier et aujourd’hui dans la ville italienne Milan, organisée par le Comité économique de l‘Assemblée parlementaire de la Méditerranée.
La délégation a précisé que les Etats-Unis et le gouvernement d’occupation israélien imposent depuis plus d’un an et demi au peuple palestinien de doubles sanctions financières en vue d’atteindre des objectifs politiques et de contraindre la partie palestinienne à accepter les projets américains et israéliens visant à prolonger l’occupation et à éradiquer les droits légitimes du peuple palestinien à l’autodétermination et au retour et de vivre dans son État indépendant avec Jérusalem pour capitale, conformément aux résolutions pertinentes de légitimité internationale.
La délégation a ajouté que l’administration de Trump a coupé toutes les aides financières au peuple Palestinien et arrêté les projets dans les territoire palestiniens, à des fins politiques, en particulier après le rejet officiel palestinien des propositions américaines visant à liquider la cause palestinienne dans le cadre du prétendu accord du siècle.
La délégation palestinienne a souligné que le problème du peuple palestinien n’est pas économique, mais qu’il s’agissait d’une question politique et de droits légitimes garantis par les résolutions de la légitimité internationale, dont l’objectif était de mettre fin à l’occupation israélienne du territoire de l’État et non de la coexistence avec elle, comme l’atelier économique de Manama a tenté de le faire, mais a lamentablement échoué après avoir été boycotté par la partie palestinienne, car les Etats-Unis ont voulu remplacer la solution politique par des illusions économiques.
La décision du gouvernement de l’occupation de déduire l‘argent versé par les institutions palestiniennes pour prendre soin des familles des martyrs et des prisonniers dans les prisons de l‘occupation, et le refus de recevoir de l‘argent incomplet, cela a entraîné une grave crise économique dans le gouvernement palestinien, qui fonctionne selon un plan d‘urgence depuis le début de cette année et dont la situation devrait empirer du fait de la poursuite du blocus financier américano-israélien et du financement extérieur du budget palestinien.
La délégation palestinienne a poursuivi: "Notre demande est d‘abord de mettre fin à l‘occupation, et nous appelons les parlementaires à cette réunion à ne pas se laisser abuser par les déclarations du représentant de l‘occupation qui tente de les tromper. La solution est de parvenir à la liberté et à l‘indépendance dans un État indépendant, aux frontières du 4 Juin 1967, Jérusalem comme capitale".
La délégation palestinienne a appelé tous les participants à rejeter et à condamner toutes les politiques et mesures israéliennes détruisant l‘économie palestinienne et la rendant dépendante de son économie.
F.N
.