Accueil Les Prisonniers 08/October/2020 11:31 AM

Plus de deux mois depuis la grève du prisonnier Maher Al-Akharas

Plus de deux mois depuis la grève du prisonnier Maher Al-Akharas

Ramallah, le 8 octobre 2020, WAFA- Le prisonnier Maher Al-Akharas est entré dans sa 74ème journée consécutive de sa grève ouverte de la faim, le seul moyen pour mettre fin à sa détention administrative illimitée, selon le Chef de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Qadri Abu Baker.

Après 74 jours de la grève, la santé du prisonnier Al-Akharas se détériore et s’aggrave avec le temps, à la lumière de l’indifférence des autorités d’occupation de répondre à sa revendication concernant de mettre fin à sa détention administrative.

La femme du prisonnier Al-Akharas, a annoncé hier sa grève de la faim et sa protestation devant l’hôpital israélien ‘Kaplan’ où croupit son mari, en tant que moyen de solidarité avec son mari dans sa bataille contre la détention administrative.

La semaine dernière, le tribunal de l’occupation avait rejeté une nouvelle demande de mise le prisonnier Al-Akharas en liberté et cette décision fait suite à une précédente décision du 23 septembre dernier, de geler sa détention administrative, pour tenter de contourner sa grève, car le gel de la détention administrative ne signifie pas mettre fin à sa détention.

La Commission des prisonniers a porté les autorités de l’occupation la responsabilité totale du sort d’Al-Akharas, appelant les institutions internationales des droits de l’homme de faire pression sur l’occupation pour libérer immédiatement le prisonnier Al-Akharas.

Il a souligné que le monde est confronté à la propagation continue du nouveau virus Covid-19, les autorités d'occupation continuent d’arrêter quotidiennement de citoyens Palestiniens et de transférer des dizaines d'entre eux en détention administrative comme le cas du prisonnier Maher Al-Akharas.

Le prisonnier Al-Akharas, âgé de 49 ans, originaire du sud de Jénine, en Cisjordanie, entame une grève de la faim illimitée depuis le 27 juillet 2020, en protestation de sa détention administrative, il est confronté actuellement à de graves problèmes de santé.

Al-Akharas a été arrêté à plusieurs reprises : la première en 1989, la seconde en 2004, puis il a été de nouveau arrêté en 2009 et 2018.

Le prisonnier est père de six enfants, dont une fille de 6 ans, il travaillait dans l'agriculture avant son arrestation, il souffre d'hypertension, depuis sa détention en 2018.

L'occupation l'avait de nouveau arrêté le 27 juillet dernier et transféré en détention administrative pour une période de quatre mois, ce qui a été confirmé plus tard.

La détention administrative est une procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de 6 mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès.

 

Le Conseil national palestinien a invité pour sa part à intervenir de toute urgence pour sauver la vie du prisonnier Al-Akharas qui rejette par sa grève la politique israélienne de détention administrative.

Al-Akharas, qui est dans un état de santé très grave, est menacé de mort si Israël continue de lui détenir arbitrairement.

H.A

 

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