Accueil Politique 12/April/2021 07:13 PM

La Palestine salue les mesures américaines pour rectifier les actions illégales de Trump et attend davantage

La Palestine salue les mesures américaines pour rectifier les actions illégales de Trump et attend davantage
Riyad Al-Maliki, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés

Ramallah, le 12 avril 2021, WAFA- La Palestine a salué les mesures prises par l'administration américaine pour rectifier les actions illégales de l'administration précédente de Trump et  attend davantage.

Lors de son interview à la télévision palestinienne, Riyad Al-Maliki, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, a déclaré que les relations palestiniennes-américaines s'étaient considérablement améliorées par rapport aux années précédentes pendant le mandat de l'ancien président américain Donald Trump, en particulier après que l'actuel président Joe Biden et le vice-président Kamala Harris se soient engagés à annuler un certain nombre de mesures illégales de Trump sur la Palestine.

Il a dit : « Depuis que l’actuelle administration américaine a pris ses fonctions, elle envoie des signaux forts à la partie palestinienne et les traduit dans la réalité en décidant de reprendre l’aide économique et financière à l’Autorité palestinienne ainsi qu’aux hôpitaux de Jérusalem-Est et aux organisations de la société civile et à l'agence des Nations Unies responsable des réfugiés palestiniens, « l'UNRWA ».

Il a ajouté que ces signaux sont les bienvenus, et nous attendons que d'autres mesures soient prises dans le cadre de la réparation des relations tendues entre les Palestiniens et les États-Unis afin que celles-ci deviennent appropriées et fortes sur la bonne voie.

Al-Maliki a souligné l'importance que la nouvelle administration américaine se concentre sur l'aspect politique et corrige les torts commis par Donald Trump, à savoir la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, le transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, la fermeture du consulat général des États-Unis à Jérusalem et le fusionner avec l'ambassade des États-Unis en Israël, la fermeture du bureau de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington, l’abandon du terme «territoires occupés» lorsqu'il se réfère à la Cisjordanie, et l’étiquetage des produits des colonies israéliennes comme «fabriqués en Israël».

Il a poursuivi : « Nous nous attendons à ce que l’administration américaine commence à fixer des dates pour corriger les torts commis par l’administration Trump contre la question palestinienne».

Commentant les déclarations de l'administration américaine selon lesquelles la solution à deux États est la meilleure solution au conflit, il a déclaré: «Nous devons attendre maintenant pour voir le mécanisme d'application de cela sur le terrain, ainsi que les mesures et mécanismes qui seraient pris par l’administration américaine par l’intermédiaire du Quartet international. »

En ce qui concerne des prochaines élections, le ministre palestinien a affirmé sa détermination à tenir les élections le 22 mai et que les élections ne se tiendraient pas sans être organisées à Jérusalem, tout en notant que la lettre précédente qu'Israël a envoyée aux Palestiniens déclarant son engagement à tous les accords est maintenant mise à l'épreuve.

Il a ajoutee qu’Israël n'a pas encore répondu à la lettre envoyée par le ministre des Affaires civiles Hussein al-Sheikh sur la tenue des élections à Jérusalem, et nous espérons qu'Israël n'y répondra pas favorablement.

Il a évoqué les contacts en cours avec le Quatuor et l’Organisation des Nations Unies pour exhorter Israël à autoriser la tenue d’élections dans la ville occupée de Jérusalem-Est, en disant : « Nous n'avons pas encore reçu de réponse du Quatuor ».

al-Maliki a indiqué qu’Israël n’a pas répondu à la demande de l’Union européenne de permettre aux observateurs de surveiller les élections à venir.

Il a dit : « Nous soupçonnons qu'Israël ne répondra jamais à la demande », tout en considérant la récente prévention d'un événement électoral planifié par des organisations de la société civile palestinienne à l'hôtel Ambassador à Jérusalem-Est occupée et la détention ultérieure de certains candidats et militants du Fatah un signal clair qu’Israël n’autoriserait pas la tenue d’élections à Jérusalem. »

Il a affirmé que les dirigeants palestiniens continuaient de faire pression sur la communauté internationale pour qu'elle assume son rôle et ses responsabilités dans le processus démocratique, tout en notant qu'il se rendrait dans plusieurs capitales européennes pour les exhorter à faire pression sur Israël pour que des élections aient lieu à Jérusalem.

Commentant l'ouverture d'une enquête par la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité israéliens contre le peuple palestinien dans les territoires occupés, il a déclaré que la Palestine était sur le point de signer un mémorandum d'accord avec la CPI sur l'ouverture de l'enquête.

H.A

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