New York, le 26 mai 2022, WAFA - Les représentants des États membres du Conseil de sécurité ont convenu à l'unanimité de la nécessité de mener une enquête transparente et impartiale sur le meurtre de la journaliste palestinienne, Shireen Abu Akleh à Jénine le 11 mai.
Lors de la session mensuelle consacrée à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, ils ont affirmé, ce jeudi soir, leur condamnation de l'attentat contre les funérailles de la martyre Abu Akleh à Jérusalem occupée.
Dans son exposé, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wencesland, a déclaré : « Le meurtre de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh a laissé les Palestiniens et d'innombrables personnes dans le monde tristes et en colère, tout en rappelant une nouvelle fois le coût humain dévastateur de ce conflit. »
Il a présenté ses condoléances à sa famille, réitérant la condamnation par le Secrétaire général de l'ONU de toutes les attaques contre des journalistes et son appel aux autorités compétentes pour qu'elles mènent une enquête indépendante et transparente afin que les auteurs répondent de leurs actes.
Wencesland a évoqué la poursuite de l'expansion des colonies, les expulsions et les démolitions de maisons palestiniennes, soulignant que les mesures visant à améliorer les conditions économiques des Palestiniens doivent s'accompagner de mesures politiques et sécuritaires qui conduisent finalement vers la fin l'occupation et parvenir à une solution négociée à deux États.
Il a réitéré que toutes les colonies sont illégales au regard du droit international et restent un obstacle majeur à la paix, appelant les autorités israéliennes à cesser toutes les activités de colonisation et à s'abstenir de pratiques qui alimentent l'instabilité et compromettent les perspectives d'un État palestinien viable et géographiquement contigu.
Il s'est dit préoccupé par la décision de la Cour suprême israélienne d'autoriser l'exécution des ordonnances d'expulsion émises à l'encontre de 1 200 citoyens palestiniens, dont 500 enfants, à Masafer Yatta, dans le sud de la Cisjordanie, et par les effets possibles et les dommages humanitaires si ces ordonnances étaient exécutées.
"J'appelle les autorités israéliennes à mettre fin au déplacement et à l'expulsion des Palestiniens conformément aux obligations d'Israël en vertu du droit international humanitaire, et à accepter des plans qui permettraient aux Palestiniens de construire légalement et de répondre à leurs besoins de développement", a-t-il ajouté.
Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wencesland, a également réitéré que « le statu quo des lieux saints de Jérusalem doit être respecté », appelant à éviter l'escalade, notamment avec l'annonce de la « marche des drapeaux » provocatrice qui traversera le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem.
F.N