Ramallah, le 20 septembre 2022, WAFA- Les intervenants à la conférence de presse annonçant la remise du dossier de la plainte légale à la Cour pénale internationale contre Israël, concernant la martyre de la journaliste Sherine Abu Aqleh et de la blessure des collègues Ali Smoudi et Shatha Hanaisheh, ont appelé les organisations de défense des droits de l’Homme et de la presse à ouvrir une enquête sur la plainte.
Parmi les participants à la conférence, qui s’est tenue à la suite de la remise d’une plainte et du dossier complet contre l’occupation israélienne, au bureau du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan à La Haye, sur les accusations d’avoir commis le crime d’assassiner la journaliste Sherine Abu Aqleh, et la blessure de son collègue journaliste Ali Al Samoudi et de cibler sa collègue Shatha Hanaysha, le 11 mai dernier sur la terre de Jénine, en présence du chef du Syndicat des journalistes palestiniens, Nasser Abu Bakr, l’ancien président de la Fédération internationale des journalistes et membre actuel du conseil d’administration, Jim Boumelha, et Antoine Abu Aqleh, frère de la collègue martyre Sherine.
Antoine Abu Aqleh, frère de la martyre Sherine, a indiqué : ‘lors de derniers quatre mois, nous avons essayé de réaliser la justice pour Sherine qui a été assassinée par balles d’un soldat israélien, lors d’évènements de la ville de Jénine’.
‘Sherine est une citoyenne américaine et nous avons demandé au gouvernement américain de lancer une enquête et sanctionner le responsable, ce qui est le moins qu'un gouvernement puisse faire au nom de ses citoyens, qui n'a pas réussi à mener une enquête malgré les appels de plus de 80 membres du Congrès, ainsi que des responsables de la famille internationale à enquêter et à rendre des comptes’, a-t-il ajouté.
Il a affirmé que des rapports de diverses institutions ont révélé que des soldats israéliens avaient ciblé Sherine et que la famille avait demandé une enquête américaine.
La Commission pénale internationale a appelé à ouvrir une enquête sur le meurtre, et il est temps pour la communauté internationale de s’arrêter et de rendre des comptes aux responsables, car l’impunité ouvrirait la porte à davantage de crimes.
N.S