Ramallah, le 6 novembre 2023, WAFA- Qadoura Faris, directeur de la commission chargée aux affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a appelé le comité international de la Croix-Rouge à s’efforcer afin de mettre fin aux violations de l’occupation contre les détenus palestiniens.

Lors de rencontre avec une délégation du comité international de La Croix-Rouge, Faris a mis en lumière l’attaque féroce infligée aux prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation.

Faris a mis l’accent sur les développements de la question des prisonniers palestiniens, y compris les harcèlements, la torture et les mesures punitive pratiquées contre eux.

Il a appelé à s’efforcer immédiatement  pour divulguer rapidement les chiffres et les données des détenus de la bande de Gaza, que la Puissance occupante a refusé de divulguer, mentionnant le mécontentement général concernant le rôle de la mission de la Commission, et que les institutions travaillant dans le domaine des détenus et de leurs proches avaient le sentiment que l’échec leur coûterait plus d’escalade contre les prisonniers.

À cet égard, Faris a exhorté le Holland à exploiter ses relations internationale pour obliger l’État de l’occupation d’arrêter le génocide du peuple palestinien et mettre fin aux violations pratiquées contre les prisonniers palestiniens.

Lors de sa rencontre avec l’ambassadeur des Pays-Bas en Palestine, Michel Rentenaar, il a été informé de la réalité de la situation catastrophique des détenus, à la suite des pratiques immorales et inhumaines menées par l’administration pénitentiaire d’occupation et les unités de répression qui sont dans et devant les chambres depuis le 7 octobre 2023 et à ce jour.

"Depuis le début de la guerre, les détenus ont été isolés à l’intérieur de leurs cellules, tous leurs biens ont été retirés des vêtements, des couvertures, des outils de cuisine et des outils électriques, les privant de l’eau potable et les douches, retirant les chaînes de télévision, confisquer les radios et leur interdire de l’accès aux journaux, ainsi que l’humiliation lors de fouilles, et les quantités de nourriture sont réduites à plus de la moitié et mal servies, les incursions quotidiennes et les attaques contre eux par des coups, qui a atteint le point de se casser les mains et les jambes, en outre des exécutions des prisonniers palestiniens’, a-t-il ajouté.

N.S