Accueil Occupation 29/November/2023 06:39 PM

L’occupation force un Jérusalémite à démolir sa maison

L’occupation force un Jérusalémite à démolir sa maison

Jérusalem, le 29 novembre 2023, WAFA - Mercredi soir, les forces d'occupation israéliennes ont forcé un citoyen de Jérusalem à démolir sa maison dans le quartier de Ras al-Amud, dans la ville de Silwan, au sud de la mosquée bénie d'Al-Aqsa.

Le citoyen Fadi Abu Sobeih a rapporté que la municipalité d'occupation l'a forcé à démolir sa maison, afin d'éviter de payer une amende si ses bulldozers la démolissaient.

Sobeih a indiqué que la superficie de la maison ne dépasse pas 60 mètres carrés et qu'il y vit avec sa famille de six membres, se lamentant que la famille deviendra sans abri.

La démolition des maisons palestiniennes, l’autre arme de l’occupation:

La démolition de centaines de maisons palestiniennes chaque année est, avec la spoliation des biens, une politique d’occupation aussi ancienne que la création d’Israël. Pour les Palestiniens, dont le droit à un logement décent n’est jamais assuré, la maison continue d’être, depuis la Nakba, le symbole même de leur dépossession.

 Les autorités israéliennes de l’occupation poursuivent leurs répressions contre les Palestiniens dont la démolition de leurs maisons, l’expulsion de leurs résidences pour diverses périodes, l’imposition d‘amendes très exhaustives et d’autres, toutes ces mesures visent à obliger le citoyen Palestinien de quitter sa région. 

La politique de destruction des maisons des habitants vivant sous occupation, est illégale, et cela au regard de la quatrième convention de Genève qui stipule dans son article 53 qu‘il est interdit à la Puissance occupante de détruire des biens mobiliers ou immobiliers, appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées, à l‘Etat ou à des collectivités publiques, à des organisations sociales ou coopératives

La politique israélienne largement pratiquée de démolitions de maisons et de destruction d'autres biens vise des familles entières. De telles démolitions sont considérées comme des punitions collectives illégales et constituent une violation du droit international des droits humains.

F.N

 

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