Ramallah, le 7 juillet 2024, WAFA- Le Club des prisonniers a condamné le crime d'exécution sur le terrain commis par l'armée d'occupation contre quatre prisonniers de Gaza, qui constitue un nouveau crime de guerre, ajouté au long registre des crimes de guerre de génocide commis contre notre peuple à Gaza depuis 275 jours, et aux crimes d'exécution sur le terrain commis par l'armée d'occupation contre des civils, y compris des détenus.

Dans un communiqué publié dimanche, le club des prisonniers a déclaré que, selon les informations disponibles, les quatre prisonniers étaient des travailleurs de la sécurité de l'aide à Gaza, et qu'ils avaient été ciblés par l'occupation dès leur libération au passage de Kerem Abo Salem, où le corps de l'un d'eux a été récupéré hier, à 3 heures du matin, et les photos du processus de récupération et de transport montrent la présence de l’enchainement sur leurs mains, en plus des traces de torture.

Il a expliqué que les premières données disponibles sur ce crime et selon un premier témoignage d'un survivant parmi eux, que les forces d'occupation ont arrêté près de 15 personnes, dont un groupe de travailleurs de la sécurité de l'aide, que l'armée d'occupation a continué à détenir pendant quatre jours, au cours desquels ils ont été soumis à des actes de torture, de coups et d'humiliation, en plus d'être détenus dans des conditions difficiles et privés de dignité humaine.

L'occupation a tué des dizaines de détenus de Gaza, que ce soit dans les prisons et les camps, ou en les exécutant sur le terrain, a poursuivi le Club des prisonniers, soulignant que six des détenus de Gaza ont pu être identifiés par les institutions et qu'ils sont parmi les 18 martyrs parmi les prisonniers détenus qui ont été incarcérés dans les prisons depuis le début de la guerre de génocide et qui ont été annoncés. L'occupation continue de dissimuler les identités des dizaines de détenus de Gaza qui ont été incarcérés dans les prisons et les camps, dans le cadre du crime de dissimulation forcée auquel est exposé les prisonniers de Gaza.

Le Club des prisonniers a affirmé que les témoignages des détenus et des prisonniers reflètent toujours un niveau sans précédent dans l'histoire de la politique de torture menée par l'occupation pendant des décennies contre les prisonniers et les détenus dans ses prisons et ses camps. Malgré 275 jours passés après le génocide, les témoignages des détenus et des prisonniers sont toujours au niveau des témoignages reçus au début de la guerre.

De plus, il a ajouté que l'occupation ne se contente pas aujourd'hui de crimes commis devant le monde et devant les lentilles de la caméra, mais continue d'inciter à tuer les prisonniers et les détenus comme facteur de génocide. Le ministre extrémiste Ben Gvir poursuit en particulier sa campagne d’incitation pour tuer, torturer et affamer les prisonniers. Le camp (Sde Teman) est l'adresse la plus importante de ces crimes, ainsi que plusieurs autres prisons, dont la prison (Ofer et le Néguev), et il est probable qu'il y ait des prisons secrètes dans lesquelles l'occupation détient des détenus de Gaza.

Il est à noter que le nombre total de prisonniers dans les prisons de l'occupation a atteint jusqu'au début du mois de juillet, plus de 9 700 prisonniers, dont 3380 détenus administratifs, et plus de 1400 détenus de Gaza classés par l'autorité des prisons d'occupation (combattants illégaux), mais ce nombre ne comprend pas tous les détenus de Gaza et en particulier ceux qui sont sous l'autorité de l'armée d'occupation.

N.S