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Accueil Les Prisonniers 04/September/2024 01:59 PM

725 enfants, 400 femmes et 98 journalistes parmi 10 400 arrêtés par l’armée de l’occupation depuis le 7 octobre 2023

725 enfants, 400 femmes et 98 journalistes parmi 10 400 arrêtés par l’armée de l’occupation depuis le 7 octobre 2023

 

Ramallah, le 4 septembre 2024, WAFA- Les organisations des affaires des prisonniers ont déclaré que les forces d'occupation israéliennes ont arrêté 10 400 citoyens de la Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier, dont 725 enfants, 400 femmes et 98 journalistes.

Les institutions des affaires des prisonniers : ‘La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, le Club du prisonnier et l’association d’Adameer pour le suivi du prisonnier et les droits de l’Homme’, ont affirmé que 400 femmes ont été arrêtées, dont celles qui ont été capturées dans les territoires occupés de 1948 et celles qui ont été arrêtées en Cisjordanie.

Elles ont noté que le nombre de cas d'arrestation parmi les enfants de la Cisjordanie est d'au moins 725, tandis que le nombre de cas d'arrestation parmi les journalistes depuis le début de la guerre de génocide est de 98 journalistes, dont 52 sont toujours en détention, dont 6 journalistes, 17 journalistes de Gaza au moins qui ont pu être identifiés, et 15 journalistes en détention administrative.

Le nombre d'ordres de détention administrative depuis le début de la guerre de génocide a atteint plus de 8872 entre les nouveaux et les nouveaux, y compris les ordonnances contre les enfants et les femmes.

Elles ont expliqué que les campagnes d'arrestations constantes est accompagnées d'une augmentation des crimes et des violations, notamment: des opérations de dénigrement, des agressions à coups de fouet et des menaces contre les détenus et leurs familles, ainsi que des opérations de sabotage et de destruction à grande échelle dans les maisons des citoyens, la confiscation de véhicules, d'argent et de mines d'or, ainsi que des opérations de destruction à grande échelle qui ont touché les infrastructures, en particulier dans le district de Talkarem et ses camps, et dans le quartier de Jénine et son camp, et la démolition des maisons appartenant aux familles des détenus, et l'utilisation de membres de leurs familles, en plus de l'utilisation des détenus comme boucliers humains.

Les résultats des campagnes d'arrestation depuis le début de la guerre de génocide comprennent ceux qui ont été arrêtés à la maison, à travers les barrages militaires, ceux qui ont été forcés de se rendre sous la pression et ceux qui ont été pris en otage.

En outre, les forces de l’occupation avaient mené des exécutions sur le terrain contre les civils palestriniens, y compris des membres des familles des détenus palestiniens.

Il convient de mentionner que le nombre le plus élevé des cas d’arrestations a été signalé dans les villes de Jérusalem et Hébron.

Au moins 24 prisonniers identifiés et déclarés ont été tués dans les prisons de l'occupation après le 7 octobre, ainsi que des dizaines de prisonniers de Gaza qui ont été tués dans les prisons et les camps et dont l'occupation n'a pas révélé l'identité et les circonstances, ainsi que des dizaines d'exécutions sur le terrain.

22 corps de prisonniers martyrs sont toujours détenus chez les autorités de l’occupation israélienne.

Ces données n'incluent pas les chiffres des arrestations de Gaza, étant donné que l'occupation a reconnu avoir arrêté plus de 4500 citoyens de Gaza, dont des centaines ont été libérés, indiquant que l'occupation a arrêté des centaines de travailleurs de Gaza en Cisjordanie, ainsi que des citoyens de Gaza qui étaient en Cisjordanie pour y être soignés.

Le nombre de détenus dans les prisons de l'occupation est supérieur à 9900, jusqu'au début du mois de septembre 2024, tandis que le nombre de détenus administratifs est de 3323, et le nombre de détenus reconnus par l’administration pénitentiaire de l'occupation comme détenus de Gaza (combattants illégaux) est de 1612. Cependant, cette donnée ne comprend pas tous les détenus de Gaza et spécifiquement ceux qui sont dans les camps de l'armée d'occupation.

N.S

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