Ramallah, le 19 septembre 2024, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers a mis en garde contre le danger de propagation des maladies de la peau en général, en particulier la gale, parmi les captifs palestiniens, qui est devenue une véritable menace pour leur vie, ce qui a incité les services pénitentiaires israéliens (IPS) à fermer un certain nombre de prisons aux visites des avocats en raison de cette maladie.

Dans son communiqué publié aujourd’hui, jeudi, la Commission a exprimé son inquiétude quant à la propagation de cette maladie dans les cellules des captifs mineurs de la prison d'Ofer, qui s'est répandue parmi eux de manière importante et rapide, notant que ses symptômes ont commencé à apparaître sur leur corps de manière gênante, tels que des boutons, des furoncles et des rougeurs de la peau qui les empêchent de dormir en raison de démangeaisons et de douleurs.

La Commission a appelé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à assumer ses responsabilités envers tous les prisonniers, en particulier les mineurs, car le manque de propreté et la privation de détergents et de stérilisateurs et de lavage en très peu de temps ainsi que le manque de vêtements et de couvertures font de leur corps un environnement fertile pour la propagation de ces maladies.

Elle a souligné que la prison d'Ofer abrite la majorité des prisonniers mineurs, car leur nombre est de 150 détenus sur 260 autres, ajoutant qu'ils ne sont pas traités avec une quelconque intimité en raison de leur jeune âge et de leur corps mince, mais au contraire, cela est exploité pour se venger d'eux et augmenter leurs souffrances.

Elle a souligné que les conditions de vie et de santé dans la prison d'Ofer restent compliquées, et que les punitions sont toujours appliquées et les attaques s'intensifient, car les politiques de coups, de famine et de privation détruisent le corps des prisonniers.

H.A