Ramallah, 3 mars 2025, WAFA- Le détenu Khaled Abdullah, 41 ans, du camp de Jénine, a été martyrisé dans la prison de Megiddo.
La Commission des affaires des prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont fait état du martyre du détenu administratif Abdullah (41 ans) le 23 février 2025 à la prison de Megiddo. Il était en détention administrative depuis le 09 novembre 2023, l'ajoutant à la liste des martyrs qui se sont élevés à la suite des crimes systématiques pratiqués par le système pénitentiaire d'une manière sans précédent depuis l'histoire de la guerre d'extermination.
La commission et le Club ont indiqué que le martyr Khaled Abdullah était marié et père de quatre enfants, et avait deux frères qui ont été placés en détention administrative, à savoir Shadi et Iyad Abdullah. Selon sa famille, il ne souffrait d'aucun problème de santé avant son arrestation.
La commission et le Club ont ajouté que le cas du martyre du détenu Khaled Abdullah constitue un nouveau crime dans le registre du système brutal israélien, depuis le début de la guerre d'extermination.
Les deux institutions ont ajouté que l'occupation ne se limite pas à tuer les détenus, mais qu'elle ne révèle pas délibérément leur sort après un certain temps après leur martyre, comme cela s'est produit avec de nombreux détenus à Gaza, ainsi que ce qui est arrivé au détenu Khaled Abdullah.
Elles ont souligné que le nombre croissant de martyrs parmi les détenus prendra une tournure plus dangereuse à mesure que le temps passe pour la détention de milliers d'entre eux dans les prisons de l'occupation et leur exposition continue à des crimes systématiques, notamment la torture, la famine, les agressions sous toutes leurs formes, les crimes médicaux, les agressions sexuelles et l'imposition délibérée de conditions qui les conduisent à contracter des maladies graves et contagieuses, en plus des politiques de vol et de privation - sans précédent dans leur niveau.
La Commission et le Club ont tenu l'occupation pleinement responsable du martyre du détenu Khaled Abdullah, et ont renouvelé leur demande au système international des droits de l'homme d'avancer dans la prise de décisions efficaces pour tenir les dirigeants de l'occupation responsables des crimes de guerre qu'ils continuent de commettre contre notre peuple, et d'imposer des sanctions à l'occupation qui la placeraient dans un état d'isolement international clair, et restitueraient au système des droits de l'homme son rôle fondamental pour lequel il a été créé, et mettraient fin à l'état terrifiant d'impuissance qu'il a subi pendant la guerre d'extermination, et mettraient fin à l'état d'immunité exceptionnelle que les anciens États coloniaux ont accordé à l'État occupant d'Israël car il est au-dessus de toute responsabilité, de toute obligation de rendre des comptes et de toute punition.
L'avocate de la commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers ont indiqué que tous les détenus qu'elle a visités à la prison de Megiddo ont été amenés avec les mains et les pieds entravés et que les gardiens de prison ne les ont pas quittés un seul instant. Au contraire, ils ont fait pression sur l'avocate pour qu'elle mette fin rapidement à sa rencontre et ne lui ont accordé que 15 minutes pour chaque détenu, ce qui l'a empêchée de parler avec eux en toute intimité et liberté, et l'a empêchée de connaître tous les détails liés à leurs conditions de vie à l'intérieur de la prison.
R.N