Ramallah, le 7 mai 2025, WAFA- Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a déclaré que le bombardement par l’armée israélienne de l’école Al-Karama, qui abritait des déplacés dans le quartier d’Al-Tuffah à l’est de la ville de Gaza, constitue un acte délibéré et un massacre collectif qui se répète quotidiennement. Selon lui, cette attaque s’inscrit dans le cadre d’un plan systématique visant à exterminer le peuple palestinien et à le déplacer de force.
Dans un communiqué publié par le Conseil national, Fattouh a souligné que les attaques quotidiennes contre les centres d’hébergement et les écoles, y compris ceux gérés sous la supervision d’institutions internationales, représentent une violation flagrante du droit international humanitaire, et témoignent d’un mépris total pour les conventions et traités internationaux.
Il a ajouté que les meurtres, l’effacement de familles entières des registres civils, l’assassinat d’enfants sous les yeux de leurs mères ne sont pas seulement des crimes de guerre, mais le summum de la brutalité, dépourvue de toute valeur humaine. Il a affirmé qu’il s’agit là d’une politique méthodique d’extermination du peuple palestinien, par le biais de massacres, de la famine, du déplacement forcé et de la destruction des infrastructures, dans le but d’imposer une nouvelle réalité sur le terrain.
Fattouh a enfin insisté sur le fait que l’inaction de la communauté internationale, ainsi que le soutien et la protection offerts par l’administration américaine à cette guerre de génocide et de nettoyage ethnique, tout comme le non-respect des lois et résolutions internationales protégeant les civils, ont multiplié le nombre de victimes et encouragé l’occupant à défier le droit international. Cette situation, conclut-il, met en péril la crédibilité du système international dans son ensemble.
H.A