Ramallah, le 2 septembre 2025, WAFA- Le gouvernorat de Jérusalem a surveillé les violations commises par l’occupation israélienne dans le gouvernorat au cours du mois dernier, et les violations ont porté sur les arrestations, les décisions d’emprisonnement réelles, les démolitions, les décisions d’évacuation, les décisions d’expulsion et l’emprisonnement à domicile, en plus des énormes projets coloniaux, dont le plus dangereux est le Projet E1.
Les agressions des colons
Le gouvernorat de Jérusalem a surveillé 59 attaques menées par des colonialistes pendant le mois d’août, dont 7 impliquaient des abus physiques, y compris des raids sur la mosquée bénie d’Al-Aqsa, l’organisation de marches provocatrices dans la vieille ville et des attaques contre les citoyens et les biens, dans le cadre d’une politique organisée mise en œuvre par des groupes terroristes coloniaux, soutenus par le gouvernement d’occupation d’extrême droite, qui leur fournit une couverture juridique et politique, et les encourage explicitement à commettre des crimes contre les Palestiniens.
Un certain nombre de responsables et d’extrémistes israéliens ont également participé à ces violations, y compris des membres de la Knesset et des ministres du gouvernement d’occupation, ce qui reflète le soutien de l’État à ces pratiques coloniales.
Les blessés
Dans le contexte des violations graves et croissantes pratiquées par les autorités d’occupation israéliennes dans la ville occupée de Jérusalem, et en violation flagrante de ses obligations en tant que puissance occupante en vertu du droit international humanitaire, le gouvernorat a surveillé les blessures de 25 habitants de Jérusalem, répartis entre les blessures causées par des balles réelles et en caoutchouc, et les cas d’évanouissement résultant du ciblage des résidents avec des bombes sonores et gazeuses. Ces violations confirment que le gouvernement d’occupation d’extrême droite a commencé à libérer ses forces pour mener ses attaques contre les Palestiniens avec une couverture légale et une protection militaire.
Crimes et violations dans la mosquée bénie d’Al-Aqsa
Le mois d’août a été témoin d’une escalade systématique des attaques israéliennes contre la mosquée bénie d’Al-Aqsa, et le gouvernorat a surveillé 8 617 colons prenant d’assaut les cours de la mosquée, ainsi que 2 495 autres qui sont entrés sous couvert du soi-disant « tourisme », dans le cadre d’une politique de judaïsation visant à imposer la souveraineté de l’occupation sur la mosquée.
Ces violations ont atteint leur apogée le jour de l’anniversaire de la prétendue « destruction du Temple », alors que des incursions à grande échelle étaient menées auxquelles environ 3 969 colons ont participé sous une forte protection des forces d’occupation, y compris des rituels religieux publics et provocateurs tels que « Shamaa », « prosternation épique », et souffler « Shofar », en plus d’introduire des symboles bibliques tels que « rouleaux de la Torah » et « sarcophage de la charia », et de brandir les drapeaux d’occupation et les slogans du temple présumé.
Les violations comprennent également l’organisation de mariages, de visites nocturnes et de concerts habillés en prêtres de temple, en violation flagrante de la situation historique et juridique existante, et une violation grave du droit international et des résolutions des Nations Unies, qui présage l’allumage d’un dangereux conflit religieux dans la région.
De plus, le gouvernorat de Jérusalem a souligné que ces violations constituent une violation flagrante du statu quo historique et juridique dans la mosquée d’Al-Aqsa, ainsi qu’une violation du droit international et des résolutions des Nations Unies, et avertit que leur poursuite laisse présager l’allumage d’un conflit religieux dans la région.
Ciblage des personnages palestiniens
Au cours du mois d’août, le gouvernorat de Jérusalem a été témoin de la poursuite de la politique systématique de l’occupation visant les personnalités religieuses et nationales palestiniennes, dans le cadre des efforts visant à imposer des restrictions strictes sur le discours libre des habitants de Jérusalem et à réduire son influence dans l’arène de Jérusalem.
Le 1 août, les forces d’occupation ont arrêté le prédicateur de la sainte mosquée Al-Aqsa et le juge du tribunal islamique de Jérusalem, le cheikh Iyad Al-Abbasi, et l’ont menacé de ne pas aborder l’agression contre Gaza dans ses sermons, avant de le libérer plus tard.
Le 6 août, les autorités d’occupation ont décidé d’expulser le mufti de Jérusalem et des territoires palestiniens, le cheikh Muhammad Hussein, d’Al-Aqsa pendant six mois, affirmant qu’il était devenu « un danger pour le public » après son dernier sermon du 25 juillet.
Dizaines d’arrestations
Le mois dernier, le gouvernorat de Jérusalem a observé une escalade notable dans les politiques de répression et d’arrestation menées par les autorités d’occupation israéliennes contre des citoyens, alors que l’arrestation de 32 citoyens a été documentée, dont 4 enfants et deux femmes.
N.S