Ecrit par Zakaria Al-Madhoun
Traduit par Fatima Nasser
Gaza, le 17 mars 2020, WAFA-
Le virus Covid 19, "Corona", a jeté une ombre sombre sur les aspects de la vie dans la bande de Gaza, malgré les informations quotidiennes confirmant que la bande côtière est exempte de toute maladie qui envahit le monde.
Les Gazaouis ne quittent leur domicile que par nécessité ou pour faire leurs achats.
L‘un des secteurs touchés par le virus Corona, est celui de l‘hôtellerie et de la restauration, qui dépendaient des visiteurs étrangers et les Palestiniens des gouvernorats du nord, comme l’a dit, Maher Al-Tabbaa, directeur des relations publiques et de l‘information à la Chambre de commerce de Gaza.
Al-Tabbaa a informé à WAFA, que Le pourcentage du travail des hôtels de la bande de Gaza était très faible en raison du blocus israélien qui dure pendant 13 ans, précisant qu’ il est devenu nul ces jours-ci, après l‘arrêt des ateliers et des conférences par crainte du "Corona
Le secteur des transports a également subi des pertes, les chauffeurs dépendent dans leur travail du transport des élèves des écoles et des étudiants d’universités.
À cet égard, Al-Tabba ‘a fait savoir que La suspension de l‘enseignement a directement affecté le secteur des transports, car le mouvement est presque paralysé et les citoyens ne se déplacent que par nécessité la plus urgente.
"La fermeture du poste de contrôle de Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza a privé 3 500 travailleurs de leurs moyens de subsistance, et a donc privé Gaza d‘une importante source d‘argent’’. A-t-il ajoutee.
Un autre secteur touché par le virus Corona est celui des entreprises du Hajj et Omra qui s‘est arrêté après la fermeture du passage de Rafah avec l‘Égypte dans le sud de la bande de Gaza
51 Gazaouis sont soumis à la quarantaine dans une école du gouvernorat de Rafah après leur retour de l‘étranger, dans des conditions contraires au système de santé mondial, comme le dit les résidents.
Le chef de la commission de l‘hôtellerie et de la restauration dans la bande de Gaza, Salah Abu Matta, a confirmé que le secteur du tourisme était au point mort depuis le début du siège en raison de la fermeture des points de passage par Israël.
Il a ajouté que le tourisme à Gaza dépend principalement des visiteurs venant de l‘étranger, soulignant que le travail des restaurants et des hôtels est suspendu aujourd‘hui à 95% et toutes les réservations ont été annulées en raison du "Corona", à l‘exception des restaurants populaires.
Le taux de chômage dans la bande de Gaza est de 50%, et les chômeurs représentent d‘environ un quart de million, tandis que le taux de chômage parmi les diplômés est de 65% et l‘extrême pauvreté est de 53%.
F.N