Ecrit par Salah Tumeizy
Traduit par Haneen Assi et Fatima Nasser
Hébron, le 29 juillet 2021, WAFA-
Hier, Muayad Al’ami n’imaginait pas qu’il perdra son fils Muhammed (11 ans) alors qu’il conduisait sa voiture près de sa maison dans la localité de Beit Ummar au nord d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Plusieurs balles israéliennes ont visé la voiture, certaines ont traversé le corps de l’enfant Muhammed qui est mort sur le champ.
Son sang a couvert tous les achats faits avec son père : le pain, les tomates et les bonbons pour ses jeunes frères qui les attendaient à la maison avec impatience.
Muhammed n’est pas revenu mais il a été transporté par une ambulance à l’hôpital d’Hébron après avoir été grièvement blessé par les tirs des soldats israéliens avant d’être annoncé martyr.
Le père d’un cœur brisé a dit : « Ils m’ont tué avant de le tuer », décrivant la scène d’horreur de l’exécution de son fils. Il a ajouté que les forces d’occupation ont assassiné son fils sans qu’il constituait un danger pour elles.
D’habitude, en revenant le matin du travail de nuit, le père se repose à la maison après un dur labeur, mais Muhammed insistait d’aller faire des achats avec son père.
Ashraf Al’ami, oncle de Muhammed a indiqué que son neveu était aimé par toute la famille parce qu’il est né après six ans d’attente pour que des balles perfidies mettent fin à ses 11 printemps, laissant sa famille déchirée.
La mère bouleversait n’a pu prononcer aucun mot mais de lui faire des prières avec son cœur.
Le deuil et la grève ont enveloppé sa ville natale de Beit Ummar, condamnant le crime d’exécution de Muhammed, et les habitants ont appelé les institutions des droits de l’homme de protéger les enfants et d’arrêter les crimes de l’occupation continus contre les civils non-armés.
H.A/ F.N