Ramallah, le 19 novembre 2023, WAFA- Le ministère de la Santé a annoncé dimanche soir, que le nombre des martyrs s'est élevé à 12.415 et celui des blessés à environ 32.500 depuis le début de l'agression israélienne globale contre notre peuple dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, le 7 octobre dernier.

Le ministère a expliqué, dans son rapport quotidien sur l'agression, qu'il est confronté à de grandes difficultés pour obtenir des données actualisées pour le septième jour consécutif, en raison de l'interruption des services de communication dans la bande de Gaza et de l'effondrement des services des communications dans la bande de Gaza.

Il a indiqué que le nombre de martyrs dans la bande de Gaza, hier soir, samedi, a atteint plus de 12 200 martyrs, dont environ 5 000 enfants, 3 250 femmes et 690 personnes âgées, tandis que le nombre de blessés a atteint plus de 29 500 blessés.

Les personnes déplacées du nord ont signalé la présence de cadavres dans les rues et, au 15 novembre, plus de 4 000 citoyens sont toujours portés disparus, dont 2 000 enfants.

205 personnels de santé et 36 de la protection civile ont été tués, ainsi que plus de 215 agents de la santé blessés. Plus de 60 ambulances ont été attaquées, dont 55 ont été endommagées et mises hors service.

Le ministère a indiqué que 26 des 35 hôpitaux de Gaza et 52 des 72 cliniques de soins de santé primaires, soit plus des deux tiers, ont cessé de fonctionner en raison des dégâts causés par les bombardements ou le manque de carburant, et que les neuf hôpitaux restants fonctionnent partiellement.

La Société du Croissant-Rouge palestinien a indiqué qu'elle n'était pas en mesure de répondre à des centaines d'appels pour aider et évacuer les blessés ou ceux coincés sous les décombres.

Le ministère de la Santé a indiqué que les forces d'occupation israéliennes ont évacué de force le complexe médical de Shifa de la majorité des blessés, des malades, des déplacés et du personnel de santé après leur avoir donné une heure, et qu'ils se sont dirigés vers le sud à pied dans des conditions très difficiles.

Le ministère a déclaré qu'il n'existe aucun hôpital dans la bande de Gaza ayant la capacité d'accueillir les bébés blessés et prématurés qui ont été contraints par l'occupation d'évacuer le complexe médical de Shifa.

Il a appelé les institutions internationales à intervenir immédiatement pour le transfert des prématurés, des blessés et des bébés du complexe de Shifa vers des hôpitaux de Cisjordanie ou des hôpitaux en Égypte.

Le 17 novembre, l'occupation a bombardé l'hôpital Al-Wafa, pour personnes âgées dans la région d'Al-Zahraa, au centre de la bande de Gaza, entraînant la mort du directeur de l'hôpital et blessant d'autres médecins.

Les forces d'occupation imposent toujours le siège de l'hôpital « Al-Baptist » dans le quartier d'Al-Zaytoun dans la ville de Gaza, et les équipes médicales sont incapables de sortir et d'atteindre les blessés en toute sécurité.

Pour le quatrième jour consécutif, aucun approvisionnement humanitaire n'est entré dans la bande de Gaza depuis le 17 novembre, en raison de l'incapacité de l'UNRWA à recevoir et à distribuer des chargements supplémentaires, en raison de sa pénurie de carburant, aggravée par une panne de communication.

Les forces d'occupation ont continué d'entraver la circulation des équipes de secours, des ambulances et des citoyens souhaitant satisfaire leurs besoins fondamentaux, notamment de la nourriture et de l'eau, dans la ville de Gaza.

Les agences humanitaires et les premiers intervenants ont averti que les pannes de courant mettent en danger l'aide vitale, que la consommation d'eau provenant de sources insalubres soulève de sérieuses inquiétudes en matière de sécheresse et de maladies d'origine hydrique, et que le Programme alimentaire mondial a exprimé ses inquiétudes concernant la malnutrition.

Quant à la Cisjordanie, y compris Jérusalem, le nombre de martyrs depuis le 7 octobre 2023 jusqu'à ce dimanche soir a atteint 215 martyrs, et le nombre de blessés est d'environ 2 800.

Cela a confirmé l'augmentation des incursions des forces d'occupation israéliennes dans les villes, qui ont également assiégé un certain nombre d'hôpitaux (l'hôpital gouvernemental de Tulkarem, l'hôpital gouvernemental de Jénine, l'hôpital spécialisé Ibn Sina, l'hôpital Al-Amal à Jénine et la maternité Al-Shifa à Jénine). Jénine), et entravé le travail des équipes médicales et des ambulances.

Le ministère a souligné la fermeture des points de contrôle de l'occupation israélienne, le manque de sécurité, les restrictions de mouvement et les attaques contre les établissements de santé, rendant difficile la circulation des ambulances, limitant les mouvements des travailleurs de la santé et l'accès des patients aux soins primaires des hôpitaux entre les villes de Cisjordanie et Jérusalem.

La santé a souligné que l'augmentation du nombre de victimes résultant de l'agression continue de l'occupation a dépassé les capacités d'urgence, avec une augmentation de la demande de fournitures médicales d'urgence dans les hôpitaux.

Le ministère a indiqué que plus de 58% (environ 276 mille logements) ont été détruits dans la bande de Gaza, dont plus de 54 mille logements complètement détruits et 222 mille logements partiellement détruits, indiquant que le nombre final d'unités et de bâtiments détruits n’est pas disponible alors que les bombardements israéliens se poursuivent.

L'UNRWA a indiqué que les forces d'occupation israéliennes sont entrées dans une de ses écoles et deux centres de santé dans la région du nord, ont forcé les personnes déplacées qui s'y abritaient à évacuer vers le sud, puis ont bombardé les deux centres de santé.

Le nombre cumulé de personnes déplacées de force depuis le début de l'agression israélienne contre la bande de Gaza est estimé à plus de 1,6 million de personnes, soit 70 % de la population de la bande de Gaza.

15 % des personnes déplacées de force souffrent d’handicaps divers et la plupart des centres d'hébergement ne sont pas suffisamment équipés pour répondre à leurs besoins.

Il y a environ 183 000 personnes déplacées de force dans 154 installations de l’UNRWA dans le nord, et depuis le 7 octobre.

Le 16 novembre, l'UNRWA a signalé que les maladies infectieuses dans les refuges avaient augmenté au cours des deux dernières semaines, et les estimations indiquent que les maladies de peau avaient augmenté de 35 % et que les cas de diarrhée avaient augmenté d'environ 40 %.

Le ministère de la Santé a appelé à l'arrêt immédiat de l'agression israélienne contre la bande de Gaza et ses institutions de santé, et à autoriser de toute urgence l'entrée de fournitures humanitaires et sanitaires dans la bande, en particulier du carburant pour faire fonctionner les générateurs électriques dans les hôpitaux, et l'entrée de des équipes médicales volontaires pour aider le personnel de santé à soigner les malades et les blessés et de permettre aux blessés de partir se faire soigner dans les hôpitaux en Égypte et autres, et mettre un terme au déplacement des citoyens de leurs foyers et des zones résidentielles dans la bande de Gaza .

Il a également appelé les Nations Unies, les institutions internationales et les institutions des droits de l'homme à appliquer immédiatement les lois humanitaires internationales qui interdisent les attaques contre les hôpitaux, les centres de santé, les ambulances, les équipes de santé et les ambulanciers paramédicaux, soulignant la nécessité de fournir du matériel de recherche et de sauvetage dans la bande de Gaza.

F.N

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