Ramallah, le 3 octobre 2020, WAFA- L'épouse du prisonnier, Maher Al-Akhras, a exigé lors de sa visite pour la première fois depuis son arrestation et le début de sa grève de la faim qui est entrée dans son 69e jour consécutif, d'intervenir sérieusement dans le cas de son mari et de lui sauver la vie avant qu'il ne soit trop tard.
Sa femme a confirmé que son état est très grave, car il perd connaissance de temps en temps, est incapable de bouger, a de fréquentes convulsions, et parfois il ne distingue pas ce qui se passe devant lui.
Elle a indiqué que sa seule condition est la liberté, c’est ce qu'il ne cesse de répèter depuis son lit à l'hôpital israélien ‘Kaplan’, «soit la liberté, soit le martyre».
Le prisonnier Al-Akhras, âgé de 49 ans, originaire du sud de Jénine, en Cisjordanie, entame une grève de la faim illimitée depuis le 27 juillet 2020, en protestation de sa détention administrative, il est confronté actuellement à de graves problèmes de santé.
Al-Akhras a été arrêté à plusieurs reprises : la première en 1989, la seconde en 2004, puis il a été de nouveau arrêté en 2009 et 2018.
Le prisonnier est père de six enfants, dont une fille de 6 ans, il travaillait dans l'agriculture avant son arrestation, il souffre d'hypertension, depuis sa détention en 2018.
La détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.
F.N