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Accueil Les Prisonniers 14/April/2021 11:38 AM

Les tribunaux d’occupation prolongent la détention de trois prisonnières

Les tribunaux d’occupation prolongent la détention de trois prisonnières
Les prisonnières respectivement: Anagheem Awad, Chams Mashaqi et Mona Qaadan.

Ramallah, le 14 avril 2021, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a confirmé aujourd’hui que le tribunal israélien d’Ofer a prolongé la détention de la prisonnière jeune, Anagheem Awad (21 ans), qui est une étudiante à l’université d’Al-Khalil à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.

Dans ce contexte, le tribunal militaire d’occupation de Salem a prolongé la détention de la jeune palestinienne Chams Mashaqi, du village de Yassid au nord de Naplouse, jusqu’au mardi prochain pour accomplir l’interrogatoire.

Les autorités d’occupation ont prolongé aujourd’hui la détention de la prisonnière Mona Qaadan, arrêtée il y a deux jours, pour 9 jours.

Emprisonnée à plusieurs reprises, sa précédente détention a duré 8 ans, Qaadan, une ex-prisonnière de Jénine, est la femme du prisonnier Ibrahim Ighbariya condamné à 3 perpétuités et 10 ans et la sœur du détenu administratif Tariq Qaadan.

Les prisonnières palestiniennes :

Israël emprisonne 35 femmes palestiniennes dans ses prisons, y compris 11 mères.

26 prisonnières sont condamnées à des peines variables, dont la plus élevée étaient de 16 ans, contre les deux prisonnières, Shurooq Dwayyat, de Jérusalem occupée, et Chatila Abu Ayyad des territoires de 1948.

Trois prisonnières palestiniennes ont été condamnées à la détention administrative, une procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de 6 mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès.

Les prisonnières traversent des conditions de détention épouvantables :

Les prisonnières palestiniennes souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.

De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.

Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenus palestiniens que leurs homologues masculins.

H.A

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