Ramallah, le 11 juillet 2022 WAFA, - Le détenu, Raed Rayan (27 ans), de la ville de Beit Duqqu, au nord-ouest de Jérusalem occupée, poursuit sa grève de la faim ouverte pour le 96 ème jour consécutif, tandis que le prisonnier Khalil Awawda (40 ans), a entrepris sa grève de la faim ouverte depuis 10 jours, pour protester contre l'annulation de sa libération par les autorités d'occupation israéliennes.

Le détenu, Rayan, qui se trouve à la clinique de la prison de Ramleh, souffre d'une grave perte de poids, d'un manque de liquides, de vitamines et de protéines, d'étourdissements, de vomissements et de douleurs dans tout le corps, il se déplace en fauteuil roulant, et son état s'est aggravé avec le temps, malgré cela, l'administration pénitentiaire refuse de le transférer dans un hôpital civil.

Hassan Abd Rabbo, porte-parole de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a déclaré a l’Agence de presse WAFA, qu'Awawda devait être libéré à la fin du mois dernier, mais l'occupation est revenue sur ses promesses et a prolongé sa détention pour quatre mois, ce qui a fait que le prisonnier Awawda, qui repose à L'hôpital israélien "Asaf Harofeh" a repris sa grève de la faim.

Abd Rabbo a averti que la reprise par le prisonnier de sa grève de la faim après une longue grève, représente un grand danger pour sa santé, apres la période de grève continue qu'il a traversée.

Le prisonnier, Awawda, de la ville d'Idna, à l'ouest d'Hébron, avait suspendu sa grève de la faim le 21 du mois dernier, qui a duré 111 jours, en protestation de sa détention administrative, après que les autorités pénitentiaires avaient promis de mettre fin à sa détention.

Il convient de noter qu'il y a environ 682 détenus dans les centres de l'occupation israélienne en détention administrative sur environ 4 600 prisonniers femmes et hommes.

A savoir que le nombre de décisions de détention administrative depuis 1967 est estimé à plus de 54 000 décisions.

Dans ce contexte, les détenus administratifs poursuivent leur boycott des tribunaux d'occupation israéliens pour la 191e journée consécutive, dans le cadre de leur confrontation au crime de détention administrative.

Les autorités d'occupation et les administrations pénitentiaires affirment que les détenus administratifs ont des dossiers secrets qui ne peuvent jamais être révélés, de sorte que le détenu ne connaît pas la durée de sa peine ni l'accusation portée contre lui.

Le détenu administratif est souvent soumis au renouvellement de la période de détention plus d'une fois pour une période de trois mois, six mois ou huit mois, et parfois elle peut atteindre une année complète.

F.N