Ramallah, le 1er août 2022, WAFA - La Fondation Addameer pour les droits de l'homme se déplore avec une grande gravité le silence de la communauté internationale envers les prisonniers et détenus dans les prisons de l'occupation et réitère sa demande pour qu'elle prenne des mesures immédiates et urgentes pour sauver leur vie de l'oppression de l'occupation et mettre fin à la politique de détention administrative, et porter l'occupation pleinement responsable de la vie du détenu en grève de la faim.
Selon les suivis de la Fondation Addameer pour les droits de l'homme, le détenu Khalil Awawda, 40 ans, de la ville d'Idna, à l'ouest d'Hébron, poursuit sa grève de la faim pour le 141e jour consécutif, rejetant la décision de détention administrative, il ne peut pas marcher et se déplace en fauteuil roulant.
L'administration pénitentiaire d'occupation a transféré délibérément Awawda à plusieurs reprises dans des hôpitaux civils, prétendant qu'il subit des examens médicaux, mais à chaque fois il est renvoyé sans les faire, sous prétexte qu'il n'a pas atteint le stade du danger.
La Fondation Addameer pour les droits de l'homme a indiqué que la détention administrative utilisée par les forces d'occupation est une procédure illégale qui permet la détention de Palestiniens pour une durée indéterminée, sans accusation spécifique.
Addameer a renouvelé son appel à la communauté internationale pour qu'elle assume ses responsabilités morales et juridiques envers les détenus Palestiniens conformément aux obligations et accords internationaux, et a appelé le Comité international de la Croix-Rouge à intervenir d'urgence et à effectuer des visites continues pour prévenir une nouvelle détérioration de la santé du prisonnier Awawda.
Elle a appelé les organisations de la société civile, les défenseurs des droits de l'homme et les peuples libres du monde entier à activer des campagnes de solidarité internationale avec les détenus palestiniens et à faire pression sur leurs gouvernements pour contraindre la puissance occupante à respecter les règles du droit international et les règles de la justice internationale.
Les forces d'occupation avaient arrêté Awawda le 27/12/2021, et l'avaient transféré en détention administrative sans être inculpé d'aucune accusation. En renouvelant sa détention administrative pour une période de 4 mois, qui est sa deuxième reconduction malgré son état de santé critique, il risque la mort.
F.N