Accueil Les Prisonniers 25/August/2022 01:59 PM

Depuis 1967, plus de 16 000 palestiniennes ont été arrêtées par l’occupation  

Depuis 1967, plus de 16 000 palestiniennes ont été arrêtées par l’occupation  

Ramallah, le 25 août 2022, WAFA- Plus de 16 000 femmes palestiniennes ont été arrêtées par les forces de l’occupation, notant que les plus hauts taux étaient lors de l’Intifada de 1987 et 2000 et les autorités de l’occupation arrêtent encore 31 prisonnières, y compris 6 blessées. 

Les prisonnières palestiniennes vivent dans des conditions de détention déplorables et inhumaines dans la prison de Damon, elles sont toujours surveillées par les caméras, souffrent du manque de l’électricité et des cellules étroites et sales. 

Le club du prisonnier palestinien a révélé que les prisonnières subissent des mesures de harcèlements, de l’interrogatoire longue et atroce, de détention et de torture physique et psychologique. 

Parmi les pires formes de torture exercées contre les prisonnières palestiniennes : l’enchainement tout au long de l’interrogatoire, interrompre leur sommeil, les interrogatoires longs, l'isolement, le chantage et les menaces, empêcher les avocats de les visiter pendant les interrogatoires, les soumettre à un détecteur de mensonges, agressions et maltraitement, et non seulement les prisonnières seules qui souffrent des harcèlement des geôliers de l’occupation, mais aussi leurs familles, dans le cadre d'une politique de punition collective. 

En outre, les prisonnières qui portent le voile souffrent également des mesures de harcèlement par l’administration pénitentiaire, tels que la privation de faire le sport à cause des caméras de surveillance partout dans les prisons et les cellules. 

Le club a révélé que 6 prisonnières palestiniennes sont blessées, y compris Israa Ja’abis qui est condamnée à 11 ans d’emprisonnement et souffre de déformations sérieuses dans son corps et avait perdu huit doigts des suites de ses blessures par l’occupation en 2015, lors de son arrestation. 

Ja’abis a besoin d’une série d'opérations dans ses mains, ses oreilles et son visage, ainsi qu’elle souffre des douleurs vives et a besoin d'un suivi médical urgent, mais l’administration pénitentiaire néglige toujours son état de santé. 

Dans un autre contexte, 10 prisonnières ont donné la naissance à leurs enfants dans les geôles de l’occupation, avant d’avoir terminé leurs peines. 

Le club a également précisé que la femme enceinte souffre de doubles souffrances, et dès le premier moment de son arrestation, la série de ses souffrances commencent par les soldats d’occupation, où ses mains et ses pieds sont attachés à des chaînes et ses yeux sont bandés, et  soumises à des procédures d’interrogatoire sévères, sans rendre compte de son état de santé, au point que certaines femmes étaient soumises à des tentatives d’avortement. 

La souffrance de la prisonnière enceinte n’est jamais terminée, son enfant et elle restent toujours enchaînés après l’accouchement et les agents israéliens obligent la prisonnière à leur donner de faux témoignages. 

D'ailleurs, l’administration pénitentiaire prive la prisonnière de son enfant quand il aura deux ans, jusqu'à la libération de sa mère. 

N.S/F.N  

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