Accueil Les Prisonniers 07/December/2022 09:36 AM

Abu Hamid est en cas très dangereux

Abu Hamid est en cas très dangereux
photo d'archive

Ramallah, le 7 décembre 2022, WAFA - Mercredi, la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a déclaré que l'état de santé du prisonnier atteint d'un cancer, Nasser Abu Hamid, est en cas très dangereux, tout en battant la maladie, avec un corps épuisé à l'intérieur de la «clinique de la prison de Ramle». 

L'avocat de la commission a expliqué que l'état de santé de Nasser se détériore rapidement, car il y a une grande propagation de cellules cancéreuses dans tout son corps, causant des dommages complets au poumon gauche, et a ainsi perdu sa capacité à remplir ses fonctions normales. 

Muhammad, le frère du prisonnier a de nouveau lancé un appel urgent aux organisations locales, internationales et arabes de défense des droits de l'homme et humanitaires, de la nécessité d'une intervention rapide pour faire pression sur les autorités d'occupation afin de libèrer son frère. 

Le prisonnier, Nasser Abu Hamid, est l'un des 24 cas souffrant de cancer et de tumeurs à des degrés divers. Il est plutôt considéré comme l'un des cas les plus difficiles détenus dans les prisons de l'occupation. Il a 49 ans et il est originaire d'Al- Camp d'Amari à Ramallah, il est détenu depuis 2002 et condamné à la perpétuité.  

Nasser a quatre frères ont été arrêtés avec lui en 2002, tandis que son cinquième frère a été arrêté en 2018. Tous purgent des peines de perpétuité, pour leur participation à la résistance contre l’occupation israélienne et la colonisation sioniste dans toute la Palestine. Leur sixième frère, Abdel-Moneim Abu Hmaid, a été assassiné par les forces spéciales de l’occupation israélienne le 31 mai 1994.             

La famille d’Abu Hmaid est des réfugiés palestiniens du camp de réfugiés d’al-Amari près de Ramallah. Elle a été pendant des années un symbole de la résistance et du sacrifice palestiniens. Par exemple, leur maison a été démolie par l’occupation israélienne à cinq reprises comme acte de punition collective et reconstruite à chaque fois. Leur mère a été privée de visites de ses fils pendant de nombreuses années par l’occupation israélienne.  

R.N       

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