Tel Aviv, le 30 juillet 2023, WAFA - Le ministre extrémiste israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a adopté un amendement à la loi sur la libération administrative des prisonniers palestiniens, annulant une politique antérieure qui avait permis la libération anticipée de certains prisonniers palestiniens.
Cela fait partie des efforts de Ben-Gvir pour rendre la vie tragique aux prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, qui, dans le passé, étaient éligibles à une libération anticipée en raison d'un manque d'espace pour les loger.
Depuis son entrée en fonction, Ben-Gvir s'est donné pour mission aussi sacrée qu'une promesse d'imposer des sanctions aux Palestiniens, en plus d'eux les prisonniers, pour rendre leur vie encore plus misérable qu'elle ne l'est déjà à cause de l'occupation israélienne.
Les sanctions imposées aux prisonniers par Ben-Gvir : Le contrôle de la quantité d'eau que les prisonniers peuvent utiliser, la réduction de la durée de la douche afin que les prisonniers soient autorisés à se doucher à une heure précise et le verrouillage des salles de bains destinées à la douche dans certaines prisons.
D'autres mesures consistent à fournir aux prisonniers du mauvais pain, ainsi qu'à doubler les raids et les fouilles contre eux à l'aide de grenades assourdissantes et de chiens renifleurs.
Parmi ces mesures figurent également l'approbation en lecture préliminaire d'un projet de loi privant les prisonniers de soins médicaux et de certaines opérations chirurgicales, et l'approbation par le Comité législatif ministériel du gouvernement israélien d'un projet de loi approuvant la peine capitale pour les prisonniers impliqués dans la résistance armée.
D'autres mesures racistes imposées par Ben-Gvir aux prisonniers sont le doublement de l'isolement des prisonniers, le retrait des postes de télévision de certaines sections où les détenus sont détenus, l'escalade des transferts des dirigeants du mouvement des prisonniers, en particulier ceux qui purgent des peines à perpétuité, et menaçant dans certaines prisons centrales de fermer les établissements publics les vendredis et samedis.
H.A