Ramallah, le 5 octobre 2023, WAFA - La commission des Affaires des détenus et des Ex-détenus a annoncé que le nombre de détenus malades hospitalisés à l'hôpital de Ramla a récemment augmenté, après le transfert de trois détenus blessés par balles des soldats de l'occupation israélienne.

La commission a indiqué qu'il y a actuellement 14 détenus à l'hôpital pénitentiaire de Ramla, souffrant de maladies chroniques et de conditions de santé difficiles, et qu'ils ont besoin de soins constants compte tenu de la surpopulation de détenus malades, du manque de fournitures médicales minimales et des besoins médicaux de l'hôpital, la pratique délibérée de négligence médicale et l'utilisation des détenus comme terrain d'essai pour de nombreux médicaments. 

Il convient de noter que le nombre de détenus malades dans les prisons d'occupation s'élève à plus de 700, dont plus de 200 détenus souffrent de maladies chroniques.

Il n'a pas manqué de mentionner que les autorités d'occupation israéliennes, dirigées par les services pénitentiaires israéliens, ont conçu pendant des décennies toutes sortes d'outils pour tuer les prisonniers, et le terme utilisé aujourd'hui pour décrire cela comme une néligence médicale n’est plus suffisant à la lumière de la situation de centains de cas de détenus malades.

La négligence médicale est une politique utilisée par Israël, selon laquelle, intentionnellement, il néglige ou retarde le traitement des cas de maladies parmi les détenus Palestiniens surtout, les cas chroniques et ceux qui ont besoin des opérations chirurgicale urgentes, afin d’atteindre des phases difficiles à traiter. 

Conernant la question des détenus, aujourd'hui, ils ont fermé toutes les sections des prisons d'occupation israéliennes, pour faire face à l'agression que l'administration pénitentiaire d'occupation a commencé à lancer contre le mouvement des captifs.

Le Club des enfants a déclaré que les détenus des prisons d'occupation reprenaient leurs démarches de protestation, en fermant les sections, comme une première étape en réponse à l'agression que l'administration pénitentiaire a commencé à lancer contre les détenus il y a une semaine, et qui constitue une extension de l'agression continue contre eux, qui s'est intensifiée depuis que le gouvernement fasciste d'extrême droite a pris le pouvoir et de son ministre extrémiste Ben Gvir.  

A noter qu'hier les détenus administratifs ont mené une grève de la faim d'une journée, en soutien à Kayed Al-Fafsous, qui entame une grève de la faim depuis 64 jours pour rejeter sa détention administrative.

R.N