Ramallah, le 16 octobre 2023 Wafa - La Commission des Affaires des détenus et ex-détenus et le Club des Prisonniers ont déclaré que l'administration pénitentiaire d'occupation cherche quotidiennement à imposer et à créer des mesures de représailles croissantes contre les détenus, dans le cadre du processus d'isolement et le crime persistant de punition collective contre les détenus.
La commission et le club ont expliqué, lundi dans un communiqué commun, qu'en plus des mesures générales qui affectaient les nécessités de base de la vie des détenus (eau, nourriture, soins et électricité), les unités de « répression », dont «Yamam» ont agressé et battu les détenus lors d'opérations d'assaut dans les sections.
Le communiqué ajoute que l'une des mesures actuelles les plus dangereuses affectant la vie des détenus est le refus d'emmener les détenus malades dans des cliniques ou des hôpitaux, ce qui signifie que l'administration pénitentiaire a effectivement cessé de les soigner.
De plus, le communiqué a souligné qu'il existe de grandes craintes quant à la possibilité de propagation de maladies, car l'administration pénitentiaire refuse d'évacuer les déchets des cellules des détenus, en plus de continuer à réduire les quantités d'eau qui leur parviennent et de les couper pendant longtemps, sachant que l'administration pénitentiaire a confisqué les vêtements des détenus dans certaines prisons, en gardant un vêtement supplémentaire pour chaque détenu, tout en interdisant les détenus d'utiliser les toilettes pour prendre des douches.
Il a souligné que les détenus sont confrontés à une réalité extrêmement difficile et complexe à l'intérieur des prisons et sont exposés au crime collectif (peine) systématique le plus grave depuis des décennies. Ce qui a accru la complexité de la réalité dans les quartiers de détention est l'escalade du nombre de nouveaux détenus principalement en Cisjordanie, et la forte surpopulation qui en résulte, en plus de continuer à entraver le travail des équipes juridiques et judiciaires.
La commission et le Club ont renouvelé leurs appels à toutes les instances internationales pour mettre fin à ces crimes, au premier rang desquelles le Comité international de la Croix-Rouge.
R.N
