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Accueil Les Prisonniers 28/March/2024 06:26 PM

Club du prisonnier : L'occupation utilise les menottes et les bandeaux pour maltraiter et torturer les détenus

Club du prisonnier : L'occupation utilise les menottes et les bandeaux pour maltraiter et torturer les détenus

 

Ramallah, le 28 mars 2024, WAFA- Le Club du prisonnier a révélé aujourd’hui jeudi, que la question de l’utilisation des menottes est l’un des outils de harcèlements utilises par l’occupation israélienne, délibérément, contre les détenus palestiniens.

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, le club a ajouté que pendant des décennies, l’occupation a utilisé les menottes comme un outil pour maltraiter et humilier les détenus, depuis le premier moment de leur arrestation jusqu’à leurs opérations de transfert.

Il a affirmé que depuis le début de l'agression contre le peuple palestinien, le 7 octobre dernier, cette affaire a principalement émergé dans les témoignages des détenus, sur la façon dont les forces d'occupation ont utilisé les restrictions pour les exploiter et être un outil de torture, et cela a inclus toutes les catégories de détenus, y compris les enfants et les femmes, ceux qui ont été détenus pendant des heures, les malades, les blessés, et ceux qui souffrent d'un handicap moteur, où les opérations de restriction de certains détenus ont continué selon leur témoignage, avant leur transfert vers les centres d'interrogatoire ou les prisons.

Selon les témoignages des détenus, beaucoup d'entre eux ont souffert d'enflure  et de brûlures des mains en raison de la position utilisée par l'occupation pendant la détention, notamment l’enchainement des mains à l'arrière, le fait de garder le détenu assis sur ses genoux pendant de longues heures, ainsi que des irritations oculaires, et les détenus ont ensuite souffert de douleurs intenses dans leurs corps.

Les autorités d'occupation ne se sont pas contentées de les utiliser lors de la première phase d'arrestation. Plusieurs avocats qui ont récemment rendu visite à des détenus ont raconté comment l’administration pénitentiaire a utilisé les "chaînes" comme un outil d'humiliation lors de leurs déplacements pour les visiter, ou lors du transfert de détenus malades ou blessés à l'hôpital, à l'isolement, ou à un autre détenu, où les mains et les pieds sont délibérément enchainés, en plus d'être aveuglés d'une manière humiliante.

Dans leurs témoignages, les détenus ont affirmé que l’administration pénitentiaire avait effectué des transferts pour des entretiens avec le service de renseignement, et que pendant ce temps, en raison de l’enchaînement des mains et des pieds et de leur transfert brutal, certains détenus sont tombés au sol, et ont été forcés de récupérer leur capacité à se tenir debout. Ceux qui ne pouvaient pas le faire ont été délibérément battus et agressés.

Il a déclaré qu'en plus de cela, il était difficile pour le détenu d'entendre le visiteur parler à cause des mains enchainés, ce qui oblige certains d'entre eux à utiliser les signes pour expliquer certaines informations aux avocats, alors que cette procédure n'était utilisée auparavant que pendant la visite pour les détenus isolés, ou ceux classés par l’administration pénitentiaire comme "dangereux".

Une avocate confirme: "Deux enfants ont été amenés pour une visite dans la salle des avocats accompagnés de deux détenus, chacun à les yeux bandés, les mains attachées à l'arrière avec des chaînes de fer et les pieds attachés. Après l'entrée du détenu dans la salle d'interrogatoire, les mains ont été détachés de l’arrière, et il a été attaché par devant et les pieds restés attachés.

‘Quand j'ai demandé les raisons de ces changements, ils m'ont dit qu'il y avait de nouveaux ordres et procédures pour tous les détenus à leur sortie de cellule. J'ai refusé de m'asseoir avec un détenu qui était enchaîné, car il ne pouvait pas tenir l'appareil pour me parler. J'ai demandé de le libérer pour continuer la visite, mais les geôliers ont refusé ma demande. Après une longue discussion, et en insistant sur le fait que les détenus étaient des enfants, ils ont été libérés, mais c'était pour le temps de la visite’.

En outre, la détenue M.N. raconte: " J'ai été menottée avec des chaînes en plastique serrées, j'ai eu les yeux bandés, et on m'a forcée à marcher longtemps dans une zone accidentée. Je n’ai pas pu respirer’.

Le Club du prisonnier a de nouveau appelé les institutions des droits de l’Homme à respecter leurs obligations et protéger les prisonniers palestiniens.

N.S

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