Ramallah, le 19 mai 2024, WAFA- Le Club du prisonnier a révélé que les autorités de l’occupation israélienne poursuivent la détention de deux prisonnières Aysha Hilal Ghithan, de 34 ans, et Jihad Mahmoud Ghawanma, de 33 ans, de la ville de Ramallah, notant qu’elles sont enceintes, dans la prison de Damon, dans de conditions déplorables et inhumaines.

Dans un communiqué de presse publié dimanche, le club du prisonnier a mis en lumière que Ghithan est enceint dans sa 7eme mois et Ghawanma est enceinte de quatre mois et fait partie des 80 détenues dans les prisons de l'occupation, dont la plupart sont incarcérées à la prison d'Al-Damon.

Malgré les efforts pour les libérer, mais l’occupation insiste a détenir les deux prisonnières, depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza.

La prisonnière Ghithan est mère de cinq enfants, et est la sœur du martyr Ahmad Ghithan et elle est également la sœur de l’ex-prisonnière Ayna Ghithan.

Le club des prisonniers a souligné que l'" incitation " prétendue par l'occupation dans l'affaire de la famille Ghithan est liée à la discussion sur les réseaux sociaux de leur frère martyr Ahmad Ghithan, qui a été promu martyr en juillet 2023.

Dans un cas similaire, les forces d'occupation ont arrêté le 26 avril 2024 la prisonnière Jihad Mahmoud Guanmeh du camp de Jalzon à Ramallah, mère de quatre enfants, dont la plus jeune est une fillette de quatre ans, souffrant d'anémie selon les rapports médicaux réalisés avant son arrestation, et nécessitant une alimentation spéciale et des soins de santé complémentaires.

Il y a quatre autres frères de la prisonnière Ghanayma, détenus dans les prisons de l'occupation, à savoir: Mohammed, Mutasem, Omar et Mostafa. Trois d'entre eux ont été arrêtés en août 2023, tandis que leur frère Omar a été arrêté en octobre 2023, sachant que les quatre frères ont été arrêtés à de nombreuses reprises, deux d'entre eux blessés, Mohammed et Mostafa, et que la majorité des membres de la famille ont été convoqués et arrêtés.

Le Club des prisonniers a indiqué que les deux prisonnières, Ghithan et Ghanayma, ont été soumises, comme toutes les prisonnières des prisons de l'occupation, à toutes les mesures de représailles, à l'humiliation et à la famine, à l'exception des conditions d'isolement multiplié, de la privation des soins de santé les plus élémentaires, de la politique de fouilles nues qui a été appliquée à leur égard, et des opérations de démembrement qui ont commencé dès le moment de leur arrestation et de leur expulsion de leurs maisons et de leurs familles et de leurs enfants, où les prisonnières, en particulier les mères, souffrent des conséquences psychologiques difficiles.

De plus, le Club des prisonniers a considéré que la détention continue des prisonnières Ghithan et Ghanayma était un crime ajouté aux crimes sans fin commis par l'occupation contre les prisonniers et les prisonnières, car de nombreux témoignages de prisonnières au cours des derniers mois ont reflété un niveau élevé de cruauté et de criminalité qui constitue une extension de l'approche de l'occupation sur de longues décennies.

Le ciblage des femmes a été la politique la plus marquante de l'occupation, qui a doublé de façon sans précédent après le 7 octobre, avec 292 arrestations parmi les femmes, sans compter les arrestations de femmes de Gaza, qui sont estimées à des dizaines.

En outre, le Club a fait assumer aux autorités de l’occupation l’entière responsabilité de la vie des prisonniers, femmes et hommes, dans les geôles de l’occupation, appelant les instituions des droits de l’homme à arrêter cette situation, et mettre fin à la guerre de génocide à Gaza.

N.S