Ramallah, le 18 juillet 2024, WAFA - Le Club des Prisonniers a déclaré que les autorités d'occupation israéliennes continuent de cibler davantage les femmes par le biais d'opérations d'arrestation systématiques.

 Le Club des Prisonniers a ajouté, dans un communiqué publié jeudi, que le nombre total de femmes détenues dans les prisons de l'occupation israélienne a augmenté au cours du mois de juillet pour atteindre 83 après que l'occupation a arrêté cinq femmes au cours de cette semaine, dont deux sœurs de Naplouse.

Et d’expliquer que ces données incluent uniquement les prisonnières dont l'identité est connue des institutions, et que la majorité d'entre elles sont détenues dans la prison de « Damoun », trois prisonnières de Gaza, dont une mère et sa fille, Siham Abu Salem et Susan Abu Salem.

Cependant, cela n'inclut pas toutes les femmes détenues de Gaza et celles détenues dans des camps gérés par l'armée d'occupation, il n'y a aucun détail sur leur nombre à la lumière du crime persistant de disparition forcée d'un grand nombre de détenus de Gaza.

Parmi les femmes détenues figurent des femmes journalistes, avocates, juristes, étudiantes universitaires, universitaires, enseignantes, mères de prisonniers, épouses de prisonniers, sœurs de martyrs et de blessés, anciennes prisonnières et blessées, en plus d'une prisonnière enceinte de cinq mois, Jihad Dar Nakhleh du camp de Jalazoun. Le nombre de prisonnières mères atteignait 29.

Le Club des prisonniers a souligné que le nombre de femmes détenues administrativement est passé à 22, notant que la majorité des femmes sont détenues soit en détention administrative, soit dans le contexte de ce que l'occupation qualifie d'« incitation », ce qui constitue une autre facette du crime de détention administrative.

 Notant que les autorités d'occupation ont récemment libéré la prisonnière Aisha Ghaidan de Ramallah, qui a été arrêtée en avril dernier alors qu'elle était enceinte, et que l'occupation a porté plainte contre elle sur la base de ce qu'elle prétend être "l'incitation » et lui a imposé des conditions en échange de sa libération, notamment : une caution financière, la privant d'utiliser les sites de médias sociaux et l'engagement d'assister aux audiences des tribunaux établis par celui-ci.

Le Club des prisonniers a déclaré que le nombre d'arrestations de femmes depuis le début de la guerre de génocide a atteint plus de 330, et ce chiffre inclut les femmes arrêtées en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, ainsi que les femmes des territoires de 1948, alors qu'il y a aucune estimation claire du nombre d'arrestations parmi les femmes arrêtées à Gaza.

F.N