Accueil Les Prisonniers 29/July/2024 08:06 PM

Fares appelle la communauté internationale à intervenir d'urgence pour mettre fin aux crimes sans précédent de l'occupation contre les détenus

Fares appelle la communauté internationale à intervenir d'urgence pour mettre fin aux crimes sans précédent de l'occupation contre les détenus

Ramallah, le 29 juillet 2024, WAFA- Qaddoura Fares,  chef de la Commission pour les affaires des anciens prisonniers, a appelé la communauté internationale, avec toutes ses institutions officielles, à intervenir d'urgence pour mettre fin aux crimes en cours et sans précédent de l'occupation contre les Palestiniens, hommes et femmes, pendant environ 10 mois.

Fares a également appelé, dans un communiqué de presse, à la lumière du nouveau crime de viol commis par un groupe de gardiens de prison du camp de « Sde Teman » contre l'un des détenus, à exercer les pressions les plus fortes pour freiner l'État occupant et le dissuader, par la formation d'une commission d'enquête urgente de l'ONU, à condition qu'elle reçoive un mandat global et contraignant pour mettre fin aux crimes horribles auxquels les détenus sont exposés en général, et dans le camp de « Sde Teman » en particulier, qui était la station la plus importante pour crimes de torture et de viol.

Fares a souligné que « Sde Teman », en tant qu’espace, représente l’ensemble du système d’occupation, et qu’il existe de nombreux témoignages documentés par les institutions compétentes, qui incluent des agressions sexuelles et des crimes dans d’autres prisons.

Il a déclaré : « La farce dans laquelle la police militaire israelienne a arrêté un certain nombre de soldats, vise à tromper l'opinion publique mondiale. Enquêter sur un seul cas de viol et ignorer des milliers d'autres crimes vise à créer dans le monde l'impression trompeuse qu’Israël est un « État » de droit. »

Notons que si tel était le cas, la police militaire aurait été mieux placée pour arrêter le ministre de la Guerre, Gallant, et l'extrémiste ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui a été la cible d’incitation au meurtre et à l’exécution de détenus au cours des dernières années.

Fares a réitéré que les crimes commis par Israël contre les détenus n'ont plus de limites ni de plafond imaginable et qu'ils constituent un visage de la guerre d'extermination en cours. « Chaque jour, alors que nous observons les massacres contre notre peuple à Gaza, nous entendons des témoignages horribles et cruels. par les équipes judiciaires et par les détenus libérés.»

De même, Fares a renouvelé son appel à la Cour pénale internationale pour qu’elle émette des mandats d’arrêt contre les dirigeants de l’occupation, estimant que « l’hésitation persistante à mettre en œuvre ce mandat, s’inscrit dans le cadre du feu vert qui a été donné à Israël au fil des décennies pour poursuivre ses crimes et mener davantage d’opérations d’éliminer notre peuple, qui est représenté aujourd’hui sous sa forme la plus large à travers la guerre génocidaire.

F.N

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