Ramallah, le 12 septembre 2024, WAFA- Les autorités israéliennes ont transféré jeudi Hossam Al-Dein Qatatani, un prisonnier de 30 ans d'un camp Askar de la province de Naplouse, en détention administrative pour une durée de six mois, après avoir purgé sa peine de 11 ans.
La Commission des affaires des prisonniers, des ex-prisonniers et le Club des prisonniers ont ajouté dans un communiqué conjoint que le cas de Qatanani, qui a été arrêté en 2013 après avoir été blessé par plusieurs balles, n'était pas le premier de son genre. Au cours des dernières années, l'occupation a délibérément transféré de nombreux détenus en détention administrative sous le prétexte de la présence d'un "fichier secret" le jour de leur libération.
Le nombre de détenus administratifs a atteint son plus haut niveau historique, atteignant plus de 3323 jusqu'au début du mois de septembre 2024, dont au moins 40 enfants et 23 prisonnières, tandis que le nombre d'ordres de détention administrative entre (nouveaux et renouvelés) après la guerre a atteint plus de 8827, sachant que le nombre de détenus administratifs avant la guerre est d'environ 1320 et que cette décroissance était effectivement en corrélation avec l'extermination des colons par le gouvernement autoritaire avant le début de la guerre.
La commission et le club ont souligné que les autorités d'occupation, depuis leur occupation des Territoires palestiniens, ont utilisé la politique de la détention administrative arbitraire contre les Palestiniens. Au cours de toutes ces années, des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées administrativement, et ont principalement ciblé, tous ceux qui sont actifs au niveau politique, social et moral, dans le but de saper toute situation active, qui pourrait constituer un front contre l'occupation israélienne.
La grève de la faim contre le crime de la détention administrative a été l'une des causes les plus marquantes de ces dernières années, avec des centaines de prisonniers qui ont mené des grèves individuelles et collectives pour demander la violation de cette loi injuste, ainsi que le boycott de dizaines de détenus par les tribunaux militaires d'occupation qui constituent l'outil le plus important pour consolider ce crime.
N.S