Ramallah, le 23 octobre 2024, WAFA- L'armée israélienne d'occupation mène des campagnes d'arrestation dans le nord de Gaza, depuis le début du blocus continu, il y a 19 jours, à la lumière de la guerre de génocide qui dure depuis plus d'un an, qui constitue une extension des opérations d'arrestation qui ont duré des milliers des citoyens à Gaza depuis le début de la guerre, accompagnées de crimes horribles et de tortures systématiques.
Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui mercredi, le Club du prisonnier a mis en lumière qu’il n’y pas assez de donnés claires en ce qui concerne les campagnes d'arrestations dans la bande de Gaza, en raison des difficultés infligées aux institutions à poursuivre les détentions.
Les scènes rapportées récemment dans le nord de la bande de Gaza constituent une nouvelle indication de l'horreur, de l'intensité et de l'étendue des crimes, les mêmes scènes qui se sont déroulées tout au long de la guerre de génocide, des détentions, des milliers de citoyens détenus dans des lieux ouverts, dans des conditions dégradantes et humiliantes, et sous la menace d'une arme.
En outre, le Club a suivi : ‘Il y a des milliers des détenus de Gaza qui sont toujours en détention forcée dans les prisons et les camps de l'occupation israélienne, certains détenus ont été torturés dans les prisons et les camps, l'occupation n'a pas révélé leur identité et leurs données, ainsi que des détenus qui ont été exécutés sur le terrain, d'autres sont confrontés à des crimes de torture, de harcèlement et d'humiliation 24 heures sur 24, et aujourd'hui, sur la base des visites des détenus de Gaza par un certain nombre d'institutions de défense des droits de l'Homme, à la lumière des modifications législatives qui ont permis leur visite, les informations et les témoignages au cours de la période passée ont reflété des détails véridiques et terrifiants, y compris des crimes de génocide, des crimes médicaux et des peines de torture’.
En outre, le Club du prisonnier a mis en garde contre les exécutions menées sur le terrain contre les détenus palestiniens, soulignant que ce crime est commis systématiquement depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza.
Dans ce contexte, le Club a déclaré que les revendications formulées par les institutions de défense des droits de l'Homme et les cris de notre peuple à Gaza, et le génocide qui se déroule sous les yeux du monde, n'ont pas suffi au monde et au système international des droits de l'homme pour mettre fin à la guerre de génocide, et le monde continue de maintenir l'occupation dans une situation d'exception à tout ce que le système des droits de l'Homme a imposé de lois et de coutumes, contrôlées par les sociétés humaines.
Voici les faits saillants sur les détenus de Gaza depuis le début de la guerre de génocide :
Depuis le début de la guerre de génocide contre les palestiniens dans la bande de Gaza, et l’escalade des campagnes d’arrestations - sans précédent -, l’occupation avait arrêté des milliers de civils des régions différentes de la bande de Gaza, lors d’offensive terrestre, y compris des dizaines de femmes, d’enfants et des équipes médicaux.
De plus, l'occupation continue de commettre le crime de la dissimulation forcée de centaines de détenus, refuse de divulguer - dans son intégralité - leur identité et leur lieu de détention, et refuse encore aujourd'hui d'autoriser le Comité international de la Croix-Rouge à leur rendre visite.
Les institutions des affaires des droits palestiniens et des institutions dans les territoires palestiniens occupés de 1948, s’efforcent egalement, pour recevoir des donnes en ce qui concerne les détenus de Gaza et les prisons de leur détention.
Dans ce contexte, les institutions ont pu effectuer des visites limitées à un certain nombre de détenus à Gaza, y compris des visites au camp de Sde Teman, qui a été le théâtre de tortures et de crimes médicaux, ainsi que des récits de viols et d'agressions sexuelles racontés par des détenus et d'autres libérés.
N.S
