Tel Aviv, le 25 novembre 2024, WAFA - Une enquête du journal hébreu « Haaretz » a montré qu'un quart des prisonniers des prisons d'occupation israéliennes ont été infectés par la gale ces derniers mois, selon l'aveu de l'administration des prisons d'occupation, en réponse à une pétition soumise par plusieurs organisations de défense des droits de l'homme.
Aujourd'hui lundi, la Cour suprême israélienne examinera la requête déposée par les organisations de défense des droits de l'homme, en raison de la propagation généralisée de la maladie parmi les prisonniers, d’autant plus que l’administration pénitentiaire d’occupation ne prend pas les mesures nécessaires pour empêcher la propagation de la maladie », au milieu des plaintes des détenus concernant les soins médicaux médiocres et dans le contexte d’une grave surpopulation carcérale.
Aujourd'hui, il y a environ 23 000 prisonniers dans les prisons d'occupation.
Un prisonnier récemment libéré a déclaré à Haaretz : « Lorsque nous avons demandé à être soignés, ils nous ont dit que nous étions des terroristes et que nous devions mourir. »
Les organisations de défense des droits de l'homme expliquent dans leur pétition que les rencontres des prisonniers atteints de gale avec leurs avocats ont été annulées et que leur participation aux séances a été reportée, « malgré l'absence de toute justification médicale à ces mesures », ce qui constitue une violation des droits des détenus.
Les organisations ont soumis au tribunal israélien « les procès-verbaux de dizaines de séances devant les tribunaux militaires qui ont été annulées parce que le service pénitentiaire israélien a déclaré que les prisonniers étaient malades et devaient être isolés ».
Le journal Haaretz a cité une source du service pénitentiaire disant : "Jusqu'à récemment, le traitement de l'épidémie était traité individuellement dans chaque prison."
La réponse de l'administration pénitentiaire à la pétition indiquait : « Aujourd'hui, il y a un total de 1 704 prisonniers infectés par la gale dans les prisons », notant que les principaux foyers d'épidémie de la maladie sont la prison de « Megiddo », la prison de « Ketsiot », « Nafha » et « Raymon».
Médecins pour les Droits de l'Homme a indiqué que les prisonniers l'ont informée qu'il n'y avait pas de machines à laver dans les prisons et qu'on ne leur donnait pas non plus suffisamment de vêtements ni de produits de nettoyage.
Le jeune Murshid, un ex-prisonnier de la ville d'Al-Ram, au nord de Jérusalem occupée, a déclaré à Haaretz qu'il avait contracté la gale alors qu'il était en détention administrative dans la prison de Ramon, soulignant qu'il avait contracté la maladie en mai dernier.
Il a ajouté : "Il y avait la gale qui se propageait anormalement. Nous avons essayé de leur demander de séparer les prisonniers malades des non-malades, mais ils ne l'ont fait qu'au mois de juillet."
Il a ajouté que le dermatologue n'était venu voir les patients qu'en septembre dernier, environ quatre mois après qu'ils aient été infectés par la gale.
Murshid a déclaré : Après sa libération, il est allé se faire soigner dans un hôpital local, où il est resté deux jours, puis a continué son traitement à son domicile.
Il a souligné que même lorsqu'il était à la prison "Ketziot", avant de passer à la prison "Ramon", il avait rencontré un certain nombre de prisonniers souffrant de la gale et que les conditions sanitaires y étaient très difficiles, et qu'au début de l'agression contre notre peuple Depuis le 7 octobre 2023, les prisonniers ne se sont pas douchés pendant un mois, en raison des mesures et de la répression de l'occupation.
R.N
