La Commission des Prisonniers: Une réalité catastrophique touche les détenus de la prison « Mensha ».
Ramallah, le 29 décembre 2024, WAFA- La Commission des Affaires des Prisonniers et Ex-Prisonniers a confirmé que les détenus de la prison de « Mensha » vivent une réalité quotidienne catastrophique et des conditions dures et atroces 24 heures sur 24, ce qui constitue un danger pour leur vie.
La Commission a expliqué, dans un communiqué, ce dimanche soir, que la prison « Mensha » est une prison nouvellement créée et qu'elle fait partie des prisons et des camps qui ont été créés ou rouverts après le début de la guerre de génocide le 7 octobre. 2023, au cours de laquelle les autorités d’occupation israéliennes ont outrepassé toutes les lois et normes internationales.
Et de souligner que la prison se compose de 10 cellules , dont deux sont réservées aux détenus criminels, et que 15 à 17 détenus sont détenus dans une seule cellule, indiquant que les lits, comme dans le reste des prisons, ont chacun deux étages. , et un matelas très fin pour chaque détenu, au point qu'il n'empêche pas le froid d'atteindre leur corps, ce qui leurs fait perdre le sommeil, en plus de ressentir des douleurs dues à la dureté du fer.
La Commission a révélé que les détenus de cette prison sont privés d'eau chaude et qu'il y a des détenus qui n'ont pas pu se laver et se doucher depuis plus d'un mois, en plus de la négligence médicale et les délits médicaux font des malades des proies faciles, par des douleurs, gémissements et courbatures qui augmentent tout le temps, et que les repas sont en très petites quantités.
Et de souligner que ce dont souffrent le plus les détenus de la prison de Mensha ces jours-ci, c'est le froid extrême, car il y a quatre fenêtres dans chaque cellule par lesquelles la pluie entre et forme un canal permanent pour le vent.
Les couvertures sont légères et usées. Les détenus manquent de vêtements d'hiver, et quiconque les demandera sera puni, et la plupart d'entre sont sans chaussettes.
La Commission pour les affaires des prisonniers a appelé les institutions internationales de défense des droits de l'homme, humanitaires et de secours à rompre leur silence et à intervenir auprès des autorités d'occupation pour mettre fin aux crimes contre les détenus, hommes et femmes, et leur sauver la vie.
F.N
