Ramallah, le 26 février 2025, WAFA- La Commission générale des affaires civiles, la Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont informé mercredi, à la prison de Ramla que le détenu Rafat Adnan Abdel Aziz Abu Fanouna, 34 ans, de Gaza, a été tué. 

Le martyr Abo Fanouna est détenu depuis le 7 octobre, avec son frère Shadi, et il a été blessé pendant son arrestation. Pendant tout ce temps, l'occupation n'a pas révélé de détails sur son sort ou autorisé sa visite. 

D'après les informations disponibles, le détenu Abo Fanouna est resté à la prison de Ramla et a récemment été transféré à l'hôpital d'Asaf Harofe, jusqu'à ce que son martyre soit annoncé aujourd'hui, sachant qu'avant son arrestation et sa blessure, il n'avait aucun problème de santé, et qu'il était marié et avait un enfant. 

Ils ont expliqué qu'avec le martyre du détenu Abo Fanouna, le nombre de martyrs parmi les prisonniers et les détenus dans les prisons d'occupation depuis le début de la guerre du génocide s'élève à 60 martyrs, dont seulement l'identité est connue et parmi lesquels au moins 39 de Gaza, ce nombre est historiquement le plus élevé, ce qui constitue la phase la plus sanglante de l'histoire du mouvement des prisonniers depuis 1967. Le nombre de martyrs du mouvement des prisonniers dont l'identité est connue depuis 1967 s'élève à 297. 

La Commission a ajouté que l'affaire du martyre du détenu Abo Fanouna constitue un nouveau crime dans l'histoire du système de barbarie israélien, qui a atteint son apogée depuis le début de la guerre du génocide. 

En outre, l'occupation ne se contente pas de tuer les détenus, elle les cache délibérément et manipule les réponses. Cela a eu lieu à plusieurs reprises, nous confirmons donc que toutes les réponses concernant les martyrs sont des réponses de l'armée d'occupation et qu'il n'y a aucune autre preuve de leur martyre, car l'occupation continue de détenir leurs corps, et la plupart des réponses indiquent qu'elles font l'objet d'une enquête dans le but d'échapper à toute responsabilité internationale. 

En outre, ce qui se passe contre les détenus n'est qu'une autre facette de la guerre du génocide, dont le but est de réaliser plus d'exécutions et d'assassinats contre les prisonniers et les détenus. 

L'organisation et le club ont souligné que le rythme de l'augmentation du nombre de martyrs parmi les prisonniers et les détenus prendrait une tournure plus dangereuse avec le passage de plus de temps sur la détention de milliers de prisonniers et de détenus dans les prisons de l'occupation, et leur exposition continue à des crimes systématiques, notamment la torture, la famine et les agressions sous toutes leurs formes, les crimes médicaux, les agressions sexuelles, l'imposition délibérée de conditions conduisant à leur infection par des maladies graves et infectieuses, ainsi que les politiques de confiscation et de privation - sans précédent - à leur niveau. 

N.S