Ramallah, le 6 mars 2025, WAFA- L'Autorité générale des affaires civiles a informé l'Autorité des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers ainsi que le Club des prisonniers de la mort du détenu Ali Ashour Ali Al-Batsh, 62 ans, de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, dans la prison israélienne de Naqab.

L'Autorité générale des affaires civiles et le Club des prisonniers ont déclaré dans un communiqué que le prisonnier Al-Batsh est décédé le 21 février 2025, après avoir été transféré de la prison de Naqab à l'hôpital de Soroka, ajoutant ainsi son nom à la liste des martyrs tombés à cause des crimes systématiques commis dans les prisons israéliennes depuis le début de la guerre d'extermination. Al-Batsh avait été arrêté le 25 décembre 2023, il était marié et père de six enfants.

L'Autorité et le Club ont également souligné que l'occupation israélienne manipule délibérément les informations concernant le sort des martyrs et retardent leur divulgation. Ils ont précisé que la plupart des familles n'apprennent le martyre de leurs proches que plusieurs jours ou mois après leur mort. Ils ont indiqué qu'Al-Batsh était le quatrième prisonnier à être annoncé comme martyr en peu de temps, ce qui porte à 62 le nombre de martyrs dans les prisons de l'occupation depuis le début de la guerre.

Avec le martyr d'Al-Batsh, le nombre de captifs Palestiniens tuees dans les geôles israéliennes depuis le début de la guerre d'extermination atteint 62, dont l'identité est connue, avec au moins 41 originaires de Gaza.

Ce chiffre représente le plus grand nombre jamais enregistré, faisant de cette période-là plus meurtrière de l'histoire du mouvement des prisonniers depuis 1967.

Le total des martyrs identifiés parmi les prisonniers depuis 1967 s'élève désormais à 298. Il est également important de noter qu'il existe des dizaines de martyrs parmi les prisonniers de Gaza dont l'identité reste inconnue, et que le nombre de corps de prisonniers détenus par l'occupation atteint 70, dont 59 depuis le début de la guerre.

Le communiqué a précisé que ces crimes font partie d'une politique brutale de l'occupation, qui continue de violer les droits des prisonniers, les soumettant à diverses formes de torture, de meurtres lents et de négligence médicale.

Il a également appelé la communauté internationale à prendre des mesures efficaces pour tenir les dirigeants de l'occupation responsables de leurs crimes de guerre, imposer des sanctions susceptibles de les isoler au niveau international et rétablir le rôle fondamental du système de justice international.

H.A