Ramallah, le 4 septembre 2023, WAFA- Restant sans nourriture depuis 33 jours, ce qui a entrainé une détérioration rapide de son état de santé et sa vie est en réel risque, c’est le détenu Kayed Al-Fasfous qui a entamé une grève ouverte de la faim en protestation de sa détention administrative.
La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a révélé ce matin que le détenu Al-Fasfous souffre d'une fatigue et d'un épuisement extrêmes, et que ses mouvements sont devenus très difficiles, il ne peut ni marcher ni se tenir debout, en plus des douleurs dans tout le corps, il a des vertiges, un manque d'équilibre, et des oublis, son état de santé est devenu critique.
Les déclarations de la Commission interviennent après une visite au détenu, hier soir, mentionnant que son état de santé est plus grave qu’avant.
De manière inhumaine et immorale, l’administration pénitentiaire israélienne se comporte avec le détenu Al-Fasfous comme s'il s'abstenait de manger et ne fait pas une grève de la faim. Elle rempli délibérément sa cellule de prisonniers psychopathes et criminels afin de le harceler psychologiquement.
Selon la Commission Al-Fasfous est ligoté et humilié par les geôliers qui est incapable de bouger, alors ils le maltraînent jusqu'à ce qu'il se lève et bouge. Il est obligé de marcher qu’une fois pour aller aux toilettes. Ses revendications d’obtenir un fauteuil roulant, des vêtements et des appareils électriques, sont négligés jusqu’à présent même le matelas sur lequel il dort est mince et nocif pour le corps.
Dans le même contexte, trois autres détenus administratifs incarcérés dans les geôles d’occupation israéliennes, continuent leur grève de la faim en vue de refuser leur détention arbitraire.
Il a indiqué que le détenu, Sultan Khlouf de Burqin à Jénine, est en grève depuis (33) jours, rejetant leur détention administrative.
Alors qu'Abd al-Rahman Baraqah du camp d'Aqabat Jabr à Jéricho, en grève depuis 26 jours, continue également de refuser sa détention administrative, et que le détenu Maher al-Akharas est en grève depuis treize jours, refusant sa détention.
Dans une précédente déclaration, le Club des prisonniers a confirmé que l'administration pénitentiaire d'occupation continue ses mesures abusives contre les détenus grévistes de la faim, les détenant dans des conditions pitoyables en imposant des pressions psychologiques et physiques contre eux, dans le but de briser leur grève.
Il a ajouté que l'état de santé des grévistes de la faim s'aggrave avec le temps, notant que trois d'entre eux avaient déjà mené de longues grèves, ce qui a effectivement affecté leur état de santé.
Depuis 2011, le nombre de grèves individuelles a dépassé les 440, dont la plupart contre la détention administrative. 1200 Palestiniens sont placés en détention administrative.
H.A/F.N
