Ramallah, le 7 novembre 2023 WAFA - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a appelé les pays au nom desquels le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme mener sa guerre destructrice à désavouer ses crimes et à œuvrer pour y mettre fin.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré mardi dans un communiqué : "Netanyahu prétend qu'il mène cette guerre destructrice contre la bande de Gaza au nom de « la civilisation et de ses pays », c'est-à-dire des pays qui se sont tenus à ses côtés sous prétexte d'auto-défense, il tue, détruit, viole le droit international et commet les crimes les plus odieux sous ce nom."
Il a appelé ces pays à répondre à ces questions, à confirmer s'ils font ou non partie de ces crimes en cours, à les rejeter et à déclarer leur innocence et leur condamnation, et à aller plus loin dans la nécessité de prendre des mesures pratiques pour empêcher leur continuation et leur récurrence, les arrêter immédiatement et demander des comptes à ceux qui en sont responsables.
Le ministère a souligné que les pays qui se tiennent aux côtés d'Israël dans cette guerre catastrophique et destructrice sous prétexte d'autodéfense sont confrontés à une épreuve réelle et sérieuse imposée par l'histoire et les valeurs et principes de l'humanité : soit ils feront partie de cette guerre barbare menée par Netanyahu, sinon ils la condamneront et s’efforceront de l’arrêter et de la rejeter.
La diplomatie palestinienne a souligné son rejet de l'ambiguïté injustifiée adoptée par de nombreux pays dans leur tentative de combiner le principe du droit de légitime défense et l'exigence qu'Israël respecte le droit international et le droit international humanitaire, d'autant plus que ces deux conditions ne sont pas du tout réunies, en particulier dans la bande de Gaza, et les crimes commis par Netanyahu. Il est devenu clair pour le monde entier qu'il utilise le prétexte de légitime défense pour commettre des massacres, un génocide, un nettoyage ethnique et des déplacements forcés contre 2,4 millions de Palestiniens, les obligeant à quitter la bande de Gaza.
R.N