Accueil Occupation 08/November/2023 06:01 PM

Rapporteur spécial de l’ONU: Le bombardement des logements et des infrastructures civiles à Gaza équivaut à un crime de guerre

Rapporteur spécial de l’ONU: Le bombardement des logements et des infrastructures civiles à Gaza équivaut à un crime de guerre

 

 

New York, le 8 novembre 2023, WAFA - Un expert indépendant des Nations Unies a confirmé aujourd'hui, mercredi, que le bombardement généralisé et systématique des logements et des infrastructures civiles à Gaza constitue un crime de guerre et un crime contre l'humanité.

Le rapporteur spécial sur le logement convenable, Balakrishnan Rajagopal, a déclaré que les "attaques israéliennes" d'il y a un mois contre des cibles dans la bande de Gaza ont causé la destruction ou des dommages à 45% de tous les logements de la bande, avertissant que la destruction à entraîné un grand nombre en vies humaines.

Le rapporteur de l'ONU a souligné que le bombardement systématique ou généralisé d'habitations, de biens civils et d'infrastructures, est strictement interdit par le droit international.

Il a affirmé : "Mener des hostilités en sachant qu'elles détruiront et endommageront systématiquement les habitations et les infrastructures civiles, rendant une ville entière  comme la ville de Gaza inhabitable pour les civils, est un crime de guerre".

Et d’ajouter :  « Lorsque ces actions sont  dirigées contre la population civile, elles constituent également des crimes contre l’humanité ».

Selon Rajagopal, l'ordre israélien d'évacuer le nord de la bande de Gaza, émis malgré le manque d'abris adéquats ou d'aide pour les personnes déplacées, tout en coupant l'eau, la nourriture, le carburant et les médicaments et en attaquant à plusieurs reprises les voies d'évacuation et les zones « sûres », constituait une « violation cruelle et flagrante du droit international humanitaire ».

​ Selon Rajagopal, "les appartements résidentiels ne sont pas des cibles militaires. les hôpitaux et les ambulances ne sont pas des cibles militaires, et les camps de réfugiés ne sont pas des cibles militaires."

F.N

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