Ramallah, le 24 décembre 2023, WAFA- Récemment, le Service pénitentiaire israélien dans la clinique de la prison d’Al-Ramleh a intensifié ses harcèlements et ses mesures répressives contre les 14 prisonniers palestiniens malades, comme a révélé aujourd’hui, dimanche, la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
Les cas pathologiques dans la clinique de la prison d’Al-Ramleh, selon la Commission, sont les plus difficiles dans les geôles israéliennes, car il y a des détenus sont blessés par des balles, des paralysés, des détenus souffrant des maladies chroniques et des tumeurs depuis des années. Tous ces captifs sont détenus dans des conditions désastreuses en plus de violations médicales continues dont ils subissent.
Iyad Radwan, Samer Abu Diak, Noor Jarboa’, Asif Al-Rifa’i, Mustapha Waqed, Mohammed Taqatqa, Raafat Fanouna, Mohammed Rabi’, Hassan Jalayteh, Tariq Abu Al-Rob, Mustapha Naaneesh, Walid Daqqa, Jalal Awejan et Fadi Hejawi, sont les 14 palestiniens malades languissant dans la clinique de la prison d’Al-Ramleh.
La Commission a appelé les institutions internationales et humanitaires à intervenir et déployer des efforts pour faire pression sur les autorités d’occupation afin d’assurer des conditions d’une vie digne aux détenus selon les droits garantis par les Conventions et les Chartes internationaux.
Israel incarcère dans ses prisons plus de 800 prisonniers palestiniens malades dont 250 d’entre eux souffrant des maladies chroniques, y compris 24 souffrants de cancer et des tumeurs à divers degrés et le cas du détenu Asif Al-Rifa’i est le plus grave.
Dans un contexte connexe, la Commission a rapporté que le détenu palestinien, Abdul Hakim Ilias Rabi’, 30 ans, de la ville de Beit Anan à Jérusalem, a été battu sévèrement lors de son arrestation par les soldats israéliens via les bottes et les mains sur tout son corps, et a été blessé au front et au dos.
Par la suite, Abdul Hakim a été conduit au centre de détention d’Etzion ou il est resté 6 jours et transféré après à la prison d’Ofer, dans laquelle, il a été agressé sauvagement à la tête par les unités spéciales de Nahashoun et cette agression a été répété à maintes reprises après avoir condamné à 6 mois de détention administrative et à la suite de ces agressions, le captif a souffert de douleurs intenses dans les côtes et dans le bas du dos, et il continue d'en souffrir jusqu'à ce jour.
Abul Hakim, à noter, souffre de Péricardite (une inflammation du péricarde) depuis plus de 5 ans et il a besoin des médicaments et d’un soin médical, mais le détenu n’obtient pas ses médicaments depuis plus de 60 jours, ce qui constitue un réel danger sur sa vie.
le détenu a demandé ses médicaments de l’infirmier de la clinique d’Al-Ramleh qui a répondu : « Ce type de médicaments a besoin de l’examen du médecin et actuellement et pendant la guerre, il n’y a pas de médecins, c’est pourquoi, ce n’est pas possible de te donner un médicament ».
H.A