Ramallah, le 20 février 2024, WAFA- Les institutions des affaires des prisonniers ont appelé à ouvrir une enquête internationale sur les crimes commis par les autorités de l’occupation israélienne dans les geôles de l’occupation, à la lumière de l’escalade des témoignages concernant les agressions sexuelles infligées aux prisonniers palestiniens.
Aujourd'hui mardi, dans un communiqué de presse conjoint, au cours du sit-in à Ramallah, ils ont mis en lumière que le rapport publié hier par l'agence des Nations Unies, indique clairement et ouvertement pour la première fois que les femmes détenues ont été soumises à des violations graves et flagrantes, y compris des agressions sexuelles, tandis qu'au moins deux femmes de Gaza ont été violées, menacées de viol, fouillées toute nue et harcelées.
Le rapport a également mis en lumière que ces crimes font partie des crimes odieux documentés et suivies dans le cadre de l’agression et du génocide à Gaza, y compris les tortures des prisonniers, qui ont causé le martyre de huit détenus dans les geôles de l’occupation, après le 7 octobre 2023.
En outre, l’occupation israélienne poursuit la politique de disparition forcée des prisonniers de Gaza, à travers l’interdiction imposée au comité international de la Croix-Rouge et les équipes juridiques de rendre visite aux prisonniers et recevoir des détails sur les conditions de détention des détenus, toute en violation flagrante de la loi internationale.
Le chef du club du prisonnier palestinien, Abdallah Al-Zaghari, a appelé les organisations des droits de l’Homme à arrêter leur silence et que leur rôle ne réside pas seulement à documenter les témoignages et publier des rapports.
De plus, il a souligné de nouveau la nécessité de la résolution de la Cour Internationale de Justice qui imposent des procédures empêchant le génocide collectif dans la bande de Gaza.
Il convient de mentionner que les institutions des prisonniers ont affirmé qu’il y a des difficultés pour poursuivre les témoignages des détenus, femmes ou hommes, libérés, de Gaza, appelant les institutions des droits de l’Homme à les aider pour exposer les crimes de l’occupation israélienne.
N.S