Ramallah, le 9 mai 2024, WAFA- La Commission chargée aux affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club du prisonnier ont fait assumer à l’administration pénitentiaire l’entière responsabilité de la vie du détenu Ibrahim Hamed, de 59 ans, de la ville de Ramallah, à la lumière du témoignage préliminaire donné aujourd'hui par l'un des détenus de la prison de Gilboa, dans lequel il a déclaré que le détenu Hamed avait été soumis à d'horribles tortures et abus.
Le détenu a déclaré dans son témoignage ‘qu'Ibrahim Hamed a été agressé hier à la prison de Gilboa et qu'il n'y a sur son corps que des contusions, des égratignures ou des blessures, et qu'il a saigné beaucoup de sang de la tête ".
Il a également ajouté: "Après avoir été agressé ce matin, je l'ai laissé sans pouvoir se lever et son état de santé est très grave, et peu importe ce que j'essaie de décrire, je ne peux pas le faire, il est dans une situation très difficile et il y a un grand danger pour sa vie et pour celle des détenus, à cause des coups violents qu'ils subissent à la prison de Gilboa".
En outre, la Commission et le Club du prisonnier ont ajouté jeudi, des détails horribles sur ce que le détenu Hamed a subi, parmi des dizaines de témoignages de tortures des détenus dans les geôles de l’occupation.
La commission et le club ont souligné que depuis le début de l'agression, l'administration pénitentiaire de l'occupation a ciblé les dirigeants du mouvement prisonnier, à travers des opérations de torture, d'isolement, de transfert et de torture continue, comme tous les détenus.
De plus, il a souligné que le niveau de brutalité reflété par les témoignages des détenus, plus de sept mois après le début de l'agression massive et de la guerre de génocide contre notre peuple à Gaza, indique la possibilité de nouveaux martyrs parmi les détenus et l'assassinat des dirigeants du mouvement prisonniers.
La commission et le club ont estimé que ce qui s'était passé avec le détenu Hamid était une tentative de meurtre, comme cela s'est produit avec des milliers de détenus au cours de la période écoulée, et ont souligné que le facteur temps est un facteur décisif dans le sort des détenus, en raison des procédures dangereuses et terribles que la gestion des prisons d'occupation continue d'exécuter à leur égard, à la tête des opérations de torture et de famine.
Elles ont affirmé que ces politiques sont historiques et pratiquées depuis de décennies.
Les organisations de prisonniers ont réitéré leur demande aux organisations internationales de défense des droits de l'Homme à leurs différents niveaux, sur la nécessité d'ouvrir une enquête internationale indépendante à la lumière de la poursuite de l'escalade des crimes et de la guerre de génocide contre notre peuple dans la bande de Gaza, et de travailler pour mettre fin aux crimes sans précédent et sans précédent contre les détenus dans les prisons de l'occupation israélienne.
N.S